” Le Christ est ressuscité ! ”                  ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”       

Définitions de l’Eglise orthodoxe

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 On appelle « Eglise orthodoxe » la communion (= unité spirituelle rigoureuse de foi et de vie) des Eglises locales d’Alexandrie, Antioche, Jérusalem, Constantinople, Chypre, Grèce, Crète, Géorgie, Russie, Finlande, Roumanie, Serbie, Bulgarie, Albanie, Pologne, ainsi que des communautés d’Amérique du Nord, du Canada, d’Australie, d’Afrique noire, d’Europe occidentale (notamment France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Belgique, etc) qui suivent la tradition des Sept conciles œcuméniques. « Orthodoxie » veut dire en grec « juste glorification ».

Les Sept conciles œcuméniques sont des réunions d’évêques de tout l’Empire romain de l’époque (du 1er au 8ème siècle) : on les appelle « œcuméniques » parce qu’ils ont exprimé l’universalité de la foi et de la pratique chrétienne ancienne.

L’Eglise orthodoxe est donc une communion d’Eglises unies entre elles par la foi, la façon de prier et la façon de vivre. L’unité de tous les évêques de tous les pays mentionnés plus haut exprime l’unité de l’Eglise. Parmi tous ces évêques, l’évêque de Constantinople (Istanbul en Turquie) a un rôle d’arbitre ; mais il n’a pas d’autorité sur les autres évêques.

On appelle « patriarches » ou « archevêques » les évêques des villes les plus importantes et qui jouent au plan local un rôle de coordination et d’arbitrage parmi les autres évêques, exemple : le patriarche de Constantinople, l’archevêque d’Athènes, le patriarche de Bucarest (Roumanie), de Moscou (Russie) etc.

Les Eglises orthodoxes se trouvent implantées dans des pays du Moyen-Orient, d’Asie Mineure ou des Balkans. Mais, comme on l’a vu plus haut, elles se trouvent également dans des pays occidentaux comme l’Amérique ou l’Europe occidentale, à la suite de mouvements importants d’émigration. Il y a également beaucoup d’Occidentaux de naissance qui appartiennent à l’Eglise orthodoxe.

Les chrétiens orthodoxes pensent que la tradition qu’ils suivent aujourd’hui correspond également à la tradition qui était suivie dans les pays occidentaux jusqu’au 10° siècle environ. Ils pensent que, à partir de Charlemagne, le christianisme occidental a évolué de façon différente.

Les Orthodoxes vénèrent des saints occidentaux de l’époque ancienne, par exemple sainte Geneviève de Paris, saint Martin de Tours ou saint Hilaire de Poitiers. Les chrétiens orthodoxes pensent que la foi et la tradition orthodoxes sont universelles et qu’elles appartiennent à tous les chrétiens des autres confessions, même s’ils ne s’en réclament pas. La tradition orthodoxe est ainsi le patrimoine et le trésor commun de tous les chrétiens.

Quelques caractéristiques de l’Eglise et de la tradition orthodoxes :

La glorification continuelle de la sainte Trinité

Les prières de l’Eglise orthodoxe insistent continuellement sur la glorification du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Une des prières qui revient fréquemment est « Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen ! »

Elle est dite par exemple à la fin du Notre-Père.

La glorification du Christ

Les prières de l’Eglise orthodoxe insistent continuellement sur la glorification du Christ vrai Dieu et vrai Homme. Il est fréquemment invoqué par la prière « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de nous ! »

La glorification de la Résurrection

La période la plus importante de l’année est celle où l’Eglise à partir de la fête de Pâques glorifie le Christ ressuscité : « Christ est ressuscité des morts ! Par la mort Il a vaincu la mort ! A ceux qui sont dans les tombeaux Il a donné la vie ! »

La vénération de la Mère de Dieu et des saints

L’Eglise orthodoxe donne une place importante à la Vierge Marie, à qui elle donne son nom traditionnel de « Mère de Dieu » (titre formulé par l’un des Conciles œcuméniques, celui d’Ephèse, en 431). Elle est continuellement invoquée, par exemple dans une prière très simple comme « Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous ! »

Les Orthodoxes demandent également la prière des saints, par exemple de saint Nicolas, qu’ils aiment beaucoup : « Saint Père et Pontife Nicolas, prie Dieu pour nous ! »

Le signe de la Croix

En faisant ces prières, on fait fréquemment le signe de la Croix, en commençant sur le front et en terminant sur la place du cœur.

On fait également le signe de la Croix quand on commence la lecture de la Parole de Dieu, l’Evangile ou l’Ancien Testament.

Les saintes icônes

Les icônes (=images saintes) du Christ, de la Mère de Dieu, des saints, et des principales fêtes, sont considérées par les Orthodoxes comme indispensables à la prière. Elles signifient de façon visible la présence de Jésus-Christ, de sa Mère et des saints. Les Orthodoxes vénèrent les icônes en les embrassant après avoir fait le signe de la Croix : ils pensent embrasser la personne représentée sur l’icône. Ils embrassent également la Croix et le saint Evangile.

Le chant

Dans les prières de l’Eglise orthodoxe, surtout dans la sainte liturgie (=messe), on utilise toujours le chant. C’est la voix humaine qui sert : il n’y a pas d’instruments de musique. Le chant sert à proclamer la parole de Dieu et les prières, et il permet de les mémoriser.

Les différents sacrements

L’Eglise orthodoxe célèbre les sacrements suivants : le baptême (mort au péché et naissance à la vie nouvelle en Jésus-Christ), l’onction du saint chrême ou chrismation (=confirmation ; c’est le « sceau du don du Saint-Esprit », comme dit la prière), l’eucharistie (consécration du Pain et du Vin en Corps et en Sang de Jésus Christ et communion à eux), le mariage (consécration de l’amour qui vient de Dieu), l’ordination (consécration au service de l’Eglise comme évêque, prêtre ou diacre ; ce sont des hommes – mariés s’ils servent en paroisse – qui sont ordonnés afin d’exprimer la paternité de Dieu ; les femmes ont par ailleurs beaucoup de responsabilité dans l’Eglise), l’onction des malades (bénédiction de ceux qui souffrent dans leur âme et dans leur corps avec une huile spécialement consacrée), sacrement de la pénitence (le pardon de Dieu donné à celui ou celle qui avoue ses péchés), mais aussi offices pour les défunts (pour le pardon de leurs péchés et pour leur repos éternel). Il y a toutes sortes de bénédictions, comme par exemple la bénédiction des maisons.

Le jeûne et l’abstinence

La tradition orthodoxe attache beaucoup d’importance à la purification spirituelle par le jeûne : aucune alimentation carnée pendant les carêmes (40 jours avant Pâques, 40 jours avant Noël, 15 jours avant la Dormition de la Mère de Dieu le 15 août), car la viande est liée à la violence et à la mort ; on s’abstient de même de toute nourriture animale le mercredi (trahison de Juda) et le vendredi (mort du Christ en Croix). C’est le Christ lui-même qui a enseigné à utiliser le jeûne uni à la prière pour combattre le péché et gagner la Vie éternelle en accomplissant ses commandements.

La miséricorde de Dieu

Les Orthodoxes croient de tout leur cœur que Dieu aime tous les êtres humains, les croyants et les non croyants, et qu’Il est mort pour tous sur la Croix. L’être humain est appelé à répondre librement à cet amour du Seigneur et à devenir ainsi un disciple de Jésus Christ. Après la fin des temps, il y aura un jugement et tous les êtres humains, croyants ou non, auront à rendre compte de leur vie devant Dieu. Nous prions pour que tous alors soient pardonnés et sauvés !