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Consécration de l’église des Trois-saints-hiérarques

3 hierarques La Courneuve

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La transfiguration d’une banlieue –

À l’occasion de la fête des trois saints hiérarques Basile, Grégoire et Jean, a été organisée la consécration de l’église placée sous ce patronage à La Courneuve. Sous la présidence du métropolite Joseph, cinq autres évêques, une cinquantaine de prêtres et une quinzaine de diacres, avec près de mille fidèles, la grande église construite à l’intérieur d’un hangar a été sanctifiée selon les rites traditionnels. La beauté des lieux est saisissante ; et l’office de consécration était complètement en harmonie avec l’architecture. Il a été procédé également à la bénédiction des dépendances au milieu desquelles se trouve la magnifique église.

« L’église, porte du ciel »

Dans son homélie, le Métropolite a commenté le rite de bénédiction de l’entrée et l’ouverture solennelle des portes : « qui est-il ce roi de gloire ? » – « c’est le Seigneur ! » Et le pontife frappe trois fois la porte avec la Croix pour l’ouvrir. Toutes les églises ont une porte centrale et, aussi bien, dans l’Église latine que dans l’Église gréco-slave, le rite de l’Entrée est le même parce qu’il vient de l’Église de Jérusalem, la mère de toutes les Églises. Une église est ainsi toujours la porte du monde céleste pour tous les hommes qui veulent répondre à l’appel.

Le ciel sur la terre

On arrive dans une zone industrielle, construite en bâtiments d’entrepôts, abritant des marchandises et d’énormes camions de transport routier. On s’approche d’un de ces hangars industriels, on pousse une porte et là, c’est le ciel sur la terre ! Les fresques qui épousent l’architecture admirable sont d’une grande beauté, sur fond ocre clair, peinte en couleurs très douces. Les deux grandes icônes de l’iconostase vous coupent le souffle si vous vous laissez regarder par le Christ et la Mère de Dieu. L’iconostase elle-même est formée d’un simple chancel en belle pierre sobrement sculptée. L’autel est grand, le sanctuaire spacieux, le devant de la table de sacrifice porte l’image du pélican qui donne sa vie pour ses petits.

Voyage en Roumanie

C’est également la Roumanie en France ! Sans avoir à s’offrir un billet aller-retour, on se trouve en pleine population orthodoxe des Carpates et autres campagnes traditionnelles. D’innombrables familles entourées d’innombrables enfants, vêtus des costumes populaires de leur région d’origine, forment comme un bouquet floral éblouissant de gaieté et de festivité. En même temps, les fidèles sont graves, attentifs, profondément ancrés dans la manifestation de foi que constitue la célébration liturgique. Ils aiment leur église ; ils l’ont presque faite de leurs mains, en tout cas de leur porte-monnaie généreux, avec l’aide des meilleurs architectes et de très bons ouvriers.

Le couple presbytéral

À visiter absolument ! À découvrir surtout le dimanche, ou un jour de fête, car c’est la célébration qui fait tout, ou plutôt, tout est fait pour la célébration, la grande offrande du Sacrifice non sanglant, et les saints, les apôtres et les pères se penchent depuis leur icône sur le saint peuple de Dieu. C’est un grand espoir pour notre temps ; un grand enrichissement, ce que l’Orthodoxie roumaine apporte à notre pays. Le couple pastoral du prêtre Mircea et de la presbytéra Iulia est un exemple de la créativité du ministère pastoral assumé ensemble, une belle famille chrétienne orthodoxe œuvrant d’un même cœur à la propagation du saint Évangile.

(a.p. M.-A.)