” Le Christ est ressuscité ! ”                  ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”       

Évangile du 22ème dimanche après la Pentecôte : Luc 10, 25-37 ; pour saint Jean : Jean 10, 9-16.

icône du bon samaritain

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Mémoire du Chrysostome – 

Aujourd’hui est un grand jour, parce que nous célébrons la Résurrection, comme chaque dimanche, et parce que nous faisons mémoire de notre bien aimé saint Jean Chrysostome ! Il est un des plus aimés et l’un des plus présents de nos saints. Il est le pasteur invisiblement présent qui nous accompagne de sa prière et de sa parole. Son tropaire le dit bien : « De ta bouche, comme un flambeau, a jailli la grâce et l’univers a été illuminé… par les trésors du désintéressement… et la grandeur de l’humilité ! » Sa mémoire coïncide avec la fête de la Croix, le 14 septembre, et elle est reportée à ce jour. Saint Jean a glorifié par toute sa vie la sainte et lumineuse Croix.

Le Bon Pasteur

Or, en ce dimanche, nous entendons deux évangiles, celui du bon pasteur (Jean 10, 9-16) et celui du Bon Samaritain, lui-même figure pastorale persuasive. Saint Jean trouve son icône dans ce personnage si bon, si désintéressé, si généreux, si compatissant. Pendant toute sa vie, l’archevêque de Constantinople, l’exilé, le prédicateur, l’ascète, le consolateur des pauvres, n’a cessé de verser sur les plaies humaines l’huile de la miséricorde du Christ et le vin de la ferveur de l’Esprit.

Le Bon Samaritain

Il nous enseigne lui-même : « imitez le Samaritain de l’Évangile, si compatissant, si plein de charité envers le blessé qu’il rencontra… Il ne se dit pas en lui-même : qu’ai-je à m’occuper de celui-ci ?… Ravi de rencontrer une si belle occasion d’exercer la charité, il la saisit… Si vous trouviez à terre une pièce d’or… ne vous empresseriez-vous pas de vous en saisir avant les autres ? Raisonnez de même sur vos frères tombés : prendre soin d’eux, c’est avoir trouvé un trésor. Répandez sur eux l’huile de la parole ; attachez-les par la mansuétude ; soignez-les par la patience, ils vous rendront plus riches que la possession de tous les trésors possibles… Ce que ni le jeûne, ni le coucher sur la dure, ni les veilles, ni aucune austérité ne peuvent faire, le salut que l’on procure au prochain le fait… Rappelez-vous combien votre bouche a commis de péchés… prenez soin de celui qui est tombé, cette occupation est le seul moyen que vous ayez de vous purifier de toutes vos souillures… »

Préparer la venue du Fils de l’Homme

Saint Jean Chrysostome lui-même prêche en ce jour de sa mémoire et nous donne le Samaritain en exemple. Le temps du jeûne de Noël qui approche se prépare bien avec cet enseignement. C’est un temps dominé par la générosité et la compassion divines, comme le souligne la fête de saint Nicolas. Effectivement, notre religion ne se définit pas par de belles paroles seulement, s’il est vrai que le message chrétien surpasse toute philosophie, toute science et toute sagesse de ce monde : elle se définit, comme le dit saint Jacques de Jérusalem, par la mise en pratique de la parole de Dieu. C’est ce que dit le Christ lui-même quand Il rappelle que les familiers de sa maison sont ceux qui « font la volonté du Père ». Dans le contexte actuel, un christianisme divinement humain, annonciateur du monde qui vient, du retour glorieux du Verbe, et ouvrant à la vie qui suit cette vie, sera le plus convainquant et le plus utile…

(a.p. Marc-Antoine, Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 13.11.22)