» Le Christ est ressuscité !  »                   » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »               » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »               » Le Christ est ressuscité !  »       

Qui est sainte Honorine ?

reliques de sainte Honorine

Partagez :

Une Gauloise du pays de Caux – 

Originaire de la tribu gauloise des Galètes, peuple colonisé par les Romains, actuellement pays de Caux, Honorine grandit à Mélamare. Élevée dans la foi du Christ, elle fut remarquée par le fils du procurateur qui aurait fort appréciée l’épouser, mais… il n’était pas chrétien. Elle fut appelée devant le représentant de Rome afin de sacrifier aux dieux romains, et dit : « Votre menace est vaine, je suis chrétienne et jamais je n’offrirai l’encens à vos faux dieux. L’or et l’argent ne sont rien à mes yeux. À Jésus seul mon cœur sera fidèle. »

Le martyre de la Sainte

Elle fut martyrisée en 303 à Lillebonne « Juliobona » en hommage à Jules César. Ce lieu conserve les vestiges d’un théâtre gallo-romain construit à l’arrivée des Romains, mis au jour vers 1816. Le corps d’Honorine fut jeté dans la Seine qui passait au bas de la falaise à cette époque. Il dériva plusieurs jours jusqu’à la berge de la rive droite à peu près au bas de la falaise où se trouve l’actuelle ville du Havre.

Le corps d’Honorine

Plus de dix ans après, en 326, et suite à la lettre de Constantin dans laquelle il demande de laisser en paix les chrétiens, le corps, d’abord enterré « hors d’eau » au pied de la falaise, fut remonté sur le plateau et le culte de sainte Honorine s’organisa. Son corps fut placé dans un sarcophage de pierre dans une chapelle au lieu-dit « Graville » et confié à une petite communauté monastique qui édifia un prieuré vers le Vème siècle.

Translation des reliques

En 876, afin d’éviter une profanation des reliques au moment de l’invasion normande, les moines du prieuré de Graville chargèrent le reliquaire sur un cheval et remontèrent la vallée de la Seine par la chaussée qui reliait Paris à l’embouchure de la Seine. Ils apprirent que la ville de Paris était attaquée par les Normands, et demandèrent asile et protection au seigneur du « castrum » de l’actuelle Conflans. 204 ans plus tard, le successeur de ce seigneur demanda à l’abbaye du Bec Hellouin l’aide de quelques moines pour garder les reliques et accueillir les pèlerins ; ainsi naquit le prieuré de Conflans dans les Yvelines. Le vitrail de 1860 de l’église Saint-Maclou à Conflans retrace ces épisodes.

 

Derniers articles
Même sujet
Newsletter
Lettre d’information