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Je prie, mais je ne suis pas exaucé !

femme qui prie

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Saint Dieu ! Saint Fort ! – 

Les enfants et les adultes prient pour la guérison d’un proche. Ils ne sont pas toujours exaucés comme ils souhaiteraient l’être. Cela peut être pour eux une occasion de chute: doute, découragement, abandon de la foi et de la prière… Invitons-les à respecter la volonté de Dieu, à s’incliner devant sa grandeur, puisqu’Il sait tout de nous et dispose tout pour le bien de chacun. Nous disons bien « que ta volonté soit faite », dans le Notre-Père. Apprenons à aimer la volonté de Dieu, à nous incliner devant sa majesté et son incompréhensibilité, devant la liberté souveraine du Trois-fois-saint !

Renoncer à notre volonté

Il est vrai que Dieu s’est fait le serviteur de tous; le Seigneur est venu pour servir, comme Il le dit Lui-même (Jean 13). Mais Il nous sert librement et non comme un esclave. Apprenons à ne pas chercher à obliger Dieu à faire notre volonté. C’est vrai que c’est difficile de renoncer à sa propre volonté surtout quand on veut tellement et légitimement que telle personne guérisse. Mais nous sommes appelés à nous purifier d’une conception utilitaire de Dieu : c’est une forme d’égoïsme. Renonçons à la pensée que Dieu ne sert à rien, que la foi et la religion sont inutiles ; l’utilitarisme n’est pas une pensée divine ! Dieu est amour…

Nous ne savons pas tout

Renoncer à sa propre volonté est un peu moins difficile quand on accepte qu’on ne sait pas forcément ce qui est bon pour les autres et pour soi-même. Bien sûr, nous pensons qu’il est bon, extraordinairement bon, que telle personne ait la santé. Pourtant, nous ne connaissons ni la vocation ni le chemin ni le bien d’autrui. Nous pouvons donc encourager nos enfants à respecter la volonté de Dieu. Peut-être leur suggérer ce genre de prière: « Seigneur Jésus, je sais que Tu peux tout. Je te supplie donc de rendre la santé à ma maman. Mais j’accepterai ta réponse, quelle qu’elle soit, parce que Tu es Dieu et Tu sais ce qui est bon pour nous ».

Le Seigneur exauce très souvent

On remarque que le Seigneur, très souvent, exauce ceux qui le prient. Le saint Évangile en donne de nombreux exemples. Comme Il écoute la voix de ceux qui crient vers lui ! Dans l’épisode de la Cananéenne, Il attend que la femme insiste très fort avant de lui dire: qu’il t’advienne selon ta volonté. Souvent Il dit également: qu’il t’arrive selon ta foi. Ces exemples évangéliques nous encouragent donc à prier avec foi et insistance. Pourquoi ne nous exaucerait-Il pas nous aussi, après tout? L’exaucement dont jouissent tant de personnes nous fait bien sûr rêver d’être entendus !

Un exaucement surprenant

A nos enfants et à nos amis, osons dire également qu’il arrive que le Sauveur nous accorde un bien différent de celui que nous attendions avec espoir. Par exemple, à une personne à qui nous avions supplié le Christ d’accorder la santé, il a été donné la foi, grâce qu’elle n’avait pas jusqu’alors ! Nous avions demandé pour un ami la réussite professionnelle et le Seigneur lui a donné de rencontrer la femme de sa vie ! Ou bien, à l’un Il accorde quinze années de vie et à un autre malade, une rémission de quelques années seulement. Ou encore, Il exauce celui qui le prie, non en lui apportant l’objet de son désir, mais en le transformant lui-même par la patience et l’humilité. Sachons que Dieu n’est pas une créature : à ce titre, Il n’est conditionné par rien – et la prière n’est pas une magie. Dieu est bon et Il nous donne ce qui est bon.

La tiédeur

Admettons que, plus d’une fois, quand le Seigneur ne nous a pas exaucés, c’est peut-être que nous l’avions prié trop mollement. Quelle expérience avons-nous, en fait, d’une supplication instante? Quelle expérience avons-nous d’une louange intense dans laquelle nous reconnaissons que ce que le Christ a prévu pour nous et pour nos proches est indubitablement conforme à leur vrai bien? Louer le Seigneur c’est lui faire une confiance illimitée et accepter à priori tout ce qu’Il décidera. Mais, que ce soit la louange ou la supplication, nous pouvons le faire, non avec mollesse, mais avec ferveur! Encourageons nos enfants et nos proches à prier longuement et avec ferveur, tout en étant prêts à accepter la volonté de Dieu quelle qu’elle soit: « Seigneur Jésus, mon Dieu, donne-moi la force de te prier de tout mon cœur, de toutes mes forces, et d’accepter ta sainte volonté! »

Amer les personnes telles qu’elles sont

Enfants et adultes, apprenons à aimer les personnes que nous aimons telles qu’elles sont et non comme nous les voudrions. La personne que j’aime est malade, ou handicapée: j’apprends à l’aimer pour elle-même, au-delà de son état de santé. J’apprends à aimer sa personne, à l’aimer dans l’état où je la trouve. Qu’est-ce qui nous empêche d’aimer? Bien sûr, je demande à Dieu qu’Il rende la santé à telle personne parce que j’étais tellement habitué à la voir saine et rayonnante. Mais le Seigneur m’invite à l’aimer pour elle-même, à me consacrer à elle telle qu’elle est aujourd’hui. Nous pouvons dire par exemple: « Seigneur Jésus mon Dieu, apprends-moi à aimer ta servante N…, à lui montrer que je l’aime, à lui faire tout le bien que je peux et à lui donner tout le bonheur possible! »

La victoire sur la mort

C’est ici un chemin très profond: aimer la personne pour elle-même; rendre grâce au Seigneur pour cette personne même si ce qui lui arrive ne correspond pas à ce que nous souhaitions pour elle et pour nous – ce chemin nous prépare à aimer la personne jusque dans la mort, parce que nous l’aimons pour elle-même, morte ou vivante – et nous savons que les défunts sont des vivants, que leur personne, que nous aimons, n’est ni morte ni détruite. La personne – « il » ou « elle » – demeure…

(a.p. Marc-Antoine)

 

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