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Est-il bien de jeûner pour se confesser ?

St Ephrem

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Le bienfait de la confession sacramentelle –

La démarche eucharistique tire un grand profit de la confession des péchés. Communier régulièrement ou même rarement en ayant sur la conscience des péchés non confessés et non pardonnés peut produire un éloignement grave, ce que saint Paul appelle « communier pour sa condamnation ». L’état de confusion où se trouvent souvent les communautés chrétiennes et la société civile peut s’expliquer soit par la rareté de la communion soit par le manque de confession de ceux qui communient. Toutefois, la pratique et l’expérience dans ce domaine peut varier suivant les Églises locales, suivant les régions des pays orthodoxes et suivant les paroisses. En tant de carême de Pâque ou de Noël, le repentir et l’absolution des péchés personnels se situent dans le contexte  général du jeûne.

Le jeûne et la grâce du pardon

L’expérience du jeûne, en général, est orientée vers la réception de la grâce divine : celle de l’intelligence, celle de la patience, celle de la foi, et la multitude des formes que prend la grâce incréée. Le jeûne ou l’abstinence profitent considérablement à la démarche qui conduit à demander à Dieu le pardon de ses péchés. Par le jeûne avec foi, nous ouvrons notre cœur à la grâce divine. En nous mettant dans la situation d’avoir faim nous aidons notre cœur et notre esprit à être attentifs ; nous ouvrons un espace intérieur ; nous sommes plus vigilants ; nous nous mettons au désert pour être vivifiés par la manne donnée par Dieu ; nous éprouvons la soif du pardon : celui-ci sera une eau de consolation.

Acquérir le repentir

Le jeûne a également comme fonction de nous rendre plus claire la vision de nos fautes. Quand nous sommes rassasiés, quand nous jouissons du repos, nous nous rassurons nous-mêmes. Nous ne voyons pas si facilement nos péchés. Le confort nuit à une certaine acuité de l’esprit et à la sensibilité du cœur. Au contraire, le jeûne ou l’abstinence, associés par exemple à la prière de saint Éphrem, nous disposent à recevoir du Seigneur une autre grâce salutaire : celle du repentir. S’approcher du sacrement de l’absolution et du pardon sans repentir est presque inutile : notre confession sera probablement froide et prisonnière du registre psychologique. Les larmes du repentir sont promises à celui ou celle que son péché empêche de dormir et qui ne trouvera de repos qu’en entendant cette parole du Christ Consolateur : « tes péchés sont remis ! »

(a.p. Marc-Antoine)
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