” Le Christ est ressuscité ! ”                  ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”       

Evangile du 5ème dimanche de l’Avent : Luc 14, 16-24

13 aout MAXIME 2008

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Contextualiser l’évangile du jour –

Comme chaque dimanche, nous écoutons la parole de Dieu avec le souci d’en avoir l’intelligence dans le contexte où nous vivons : le contexte liturgique qui est actuellement celui de la quarantaine de la Nativité ; le contexte familial, où l’on se prépare à se réjouir ensemble ; le contexte paroissial, où l’on prépare la célébration des fêtes successives liées à la manifestation de Dieu parmi les hommes ; le contexte de la société civile et du monde, dans lequel nous voyons quantité de personnes, connaissant ou ne connaissant pas le Seigneur, qui se dépensent sans compter au service des autres et activent ainsi dans le monde l’amour sacrificiel du Christ.

L’amour vérité

Aujourd’hui, le saint Évangile nous présente en quelque sorte une icône : celle de l’hospitalité divine dans la parabole que le Christ développe. Or c’est Lui-même, le Verbe fait homme, qui prépare, avec son Père et son Esprit, un banquet pour tous les hommes. Le Seigneur Dieu est le dieu de tous les hommes. Sa volonté est que tous soient sauvés et parviennent à la connaissance parfaite de la vérité. Il veut que tous aient part à sa joie et Il est venu dans le monde, comme Il le dit Lui-même, pour que les hommes aient part à sa joie et que cette joie soit complète. La joie est l’emblème de la vérité, parce que la vérité est amour.

Le but de l’Histoire

Ainsi, le but de la période du Carême de Noël n’est autre que la joie en Dieu. Et le but de la Création, et de l’Histoire universelle, est la participation de tous au banquet de la connaissance et du bonheur éternel. Le Royaume est joie, bonheur, félicité, allégresse, liesse des saints et des justes dans la communion sans fin les uns avec les autres et chacun avec le Père, et, par lui, avec le Fils et l’Esprit. Dieu, qui est personnel, a créé des personnes humaines à son image et pour sa ressemblance. Or l’essence même de la personne, qu’elle soit divine ou qu’elle soit humaine, est la communion mutuelle. Plus nous nous épanouissons en tant que personnes, plus nous sommes en communion les uns avec les autres, et plus nous avons part à la joie et à l’hospitalité de notre Dieu.

La liberté

Mais, comme la personne est douée de liberté, la parabole de ce jour enseigne que chacun participe au banquet divin, en ce temps et dans le monde qui vient, à la mesure de sa réponse à l’invitation. Dieu invite. Le mot même d’Église signifie l’appel divin et la réponse humaine. Saint Maxime répond à la question « qui sera sauvé ? » : « ceux qui le veulent ! » C’est pourquoi le monde est dans l’état où nous le voyons : l’absence de consentement humain à la proposition divine, pourtant parfaitement connue par la Bible et la Tradition, fait que les hommes se privent du bonheur et se nourrissent des herbes amères de la guerre, du désordre social, du divorce et de toutes les illusions fomentées par l’Ennemi. L’évangile de ce jour, notre « pain substantiel » ou « essentiel », indique le chemin lumineux du bonheur en cette vie et dans la vie qui vient.

(a.p. Marc-Antoine)
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