La quête du bonheur

Toute créature aspire au bonheur. Les animaux eux-mêmes, les plantes… à plus forte raison l’être humain. Nos jeunes aspirent au bonheur. Quelle que soit la tyrannie du plaisir, l’amour du confort, les multiples distractions qu’offre ce temps, en profondeur il y a ce désir, cette nostalgie, un rêve de bonheur. Nostalgie paradisiaque ? Quelquefois pervertis dès l’enfance par des médias chercheurs d’âmes, nos jeunes conservent au plus profond d’eux-mêmes une aspiration vers ce qui est juste, beau, noble, aimable, généreux… Ils conservent une tendance originelle au bonheur d’aimer et de l’être. Nous les aidons en nous approchant le plus possible de cette aspiration, signe de l’image de Dieu et des énergies de l’Esprit insufflées en eux au Principe.

Faire la connaissance de Jésus

Avant tout : faire aimer Jésus ; le faire découvrir – Jésus si aimable, si doux, si beau, si bon, si patient, si proche, si humain, le plus humain des hommes. Un Homme nommé Jésus, Jésus Superstar ? Pourquoi, Héros des jeunes, n’aurait-Il pas ses fans ? Nos jeunes peuvent aimer en lui tout ce qu’ils cherchent dans la profondeur de leur cœur. L’idéal si élevé et si digne qu’Il incarne, répond à l’aspiration la plus noble de l’être humain, surtout des jeunes, en quête d’absolu. L’Evangile nous montre la vie et l’enseignement d’une personnalité unique ; il nous fait aimer sa Personne et désirer nous approcher d’elle, la suivre, nous alimenter à sa parole et à son exemple. Et l’aspiration au bonheur peut s’ouvrir à la forme la plus haute de ce bien être, la « béatitude », joie surnaturelle, généreuse, à l’inverse des formes égoïstes du bonheur. Faisons, autant que nous le pouvons, aimer Jésus à nos jeunes, gratuitement, sans projet pour eux… C’est une affaire entre eux et Lui !

Jésus appelle

« Mon enfant, j’ai tant de choses à te dire ! Je voudrais tant parler avec toi, me révéler à toi ! Si seulement tu voulais te tourner vers moi !… Veux-tu t’entretenir avec moi ? » (P. Lev Gillet). Jésus se présente comme l’ami, le confident, le compagnon… Jésus « copain » des jeunes : pourquoi pas ? On commence, on découvre, on répond à un appel très fin et très doux. Lorsqu’on l’écoute, on prend l’habitude de sa voix, on le reconnaît, on se familliarise avec son accent, et il se construit une relation intime, secrète, comme un amour caché, divino humain. Pour nos jeunes, une telle amitié peut sauver du désespoir et de bien des pièges de notre temps…