Un songe de Noël
« J’ai rêvé que j’avais une entrevue avec Dieu…
– Ainsi, vous voulez avoir une entrevue avec moi ?, m’a-t-Il demandé.
– Si vous en avez le temps…, ai-je répondu.
– Mon temps est éternel… Que pensais-tu me demander?
– Ce qui vous surprend le plus chez l’être humain.
Dieu a répondu : “Il s’ennuie pendant l’enfance, il se dépêche de grandir et, une fois adulte, il souffre de ne plus être enfant. Il perd sa santé pour gagner de l’argent et, ensuite, il dépense des fortunes pour se refaire une santé. Mais, ce qui m’émerveille toujours chez l’être humain, c’est sa faculté de croire en mes paroles et de répondre à mon amour… et sa créativité dans un si grand nombre de domaines”.
Dieu m’a prise dans ses bras et je suis restée silencieuse pendant un long moment.
Enfin, j’ai encore demandé :
– “Puisque vous êtes Père, que souhaitez-vous que vos enfants apprennent de la vie ? Quels sont vos vœux pour nous ?”
En souriant, Dieu m’a répondu.
Les vœux du Père
“Je souhaite que les humains apprennent qu’ils ne peuvent imposer à personne de les aimer. Mais, ils peuvent se laisser librement aimer les uns les autres. L’amour est liberté.
Je souhaite qu’ils ne cherchent à imposer la vérité, ma propre vérité divine elle-même, à personne, car la vérité n’est vivante et féconde que lorsqu’elle est portée et reçue avec amour.
Je souhaite qu’ils apprennent que CE qu’ils ont dans leur vie n’est pas tellement important ; ce qui compte, c’est QUI ils ont dans leur vie. Les saints m’ont dans leur vie, avec mon Fils et mon Esprit…
Je souhaite encore qu’ils apprennent qu’il n’est pas bon de se comparer aux autres; et qu’une personne est riche, non pas si elle possède davantage que les autres, mais quand elle sait se réjouir de ce qu’elle possède, du peu même qu’elle a. La vraie richesse s’est manifestée à Bethléem en : celle de celui ou de ceux qui n’ont rien à offrir que leur propre cœur…
J’aimerais qu’ils apprennent qu’en quelques secondes ils peuvent causer les blessures les plus profondes chez la personne aimée et qu’ils auront besoin de bien des années pour guérir ces blessures.
J’aimerais, dit encore Dieu, J’aimerais qu’ils apprennent à pardonner, et qu’ils pratiquent la remise des dettes. Je leur ai donné la grâce de pardonner et de l’être : Je leur souhaite de faire l’expérience de cette grâce et de goûter combien elle est gratifiante !
Je voudrais également qu’ils apprennent qu’il y a des gens qui les aiment beaucoup, et qui ne savent pas exprimer ou montrer leurs sentiments : il ne faut pas qu’ils doutent pour autant de cet amour.
Ils apprendront encore qu’avec l’argent on peut tout acheter, sauf… l’amour et le bonheur, parce qu’on n’achète pas la liberté. Pourtant, mes vrais fils et filles sont ceux qui acquièrent mon amour en le payant du don d’eux-mêmes ! Ils apprendront que si deux personnes peuvent regarder la même réalité, chacune peut la voir d’une façon unique, et ces visions peuvent être partagées.
Ils peuvent apprendre encore qu’il ne suffit pas d’être pardonné par moi leur Père ou par leurs frères humains : on est appelé à se convertir afin de jouir du pardon que nous offrent les autres. Par la conversion, ou le repentir, on peut, dans l’Esprit saint, se délier soi-même. C’est pourquoi mon serviteur le Précurseur Jean et mon propre Fils bien-aimé Jésus enseignent la conversion en vue de mon Royaume, tout proche, à portée de main…
Je souhaite que les hommes connaissent combien Je les aime et qu’ils jouissent de cet amour.
Je souhaite qu’ils aient ma joie et qu’ils l’aient tout entière.
Je souhaite pouvoir dire d’eux, comme Je le dis de mon Fils et Verbe, qu’ils sont mes fils et mes filles bien-aimés et que Je me reconnais en eux.
Je souhaite, en cette nouvelle année dont Je leur fais cadeau par amour, que mes enfants sachent que l’Univers entier leur est donné, en permanence : il leur est confié pour qu’ils y fassent fructifier les signes du Royaume, tout ce qui va dans le sens de l’amour que Je leur ai manifesté et que Je ne cesserai de leur manifester, en cette année, et dans toutes les années que Je leur offrirai encore.”