” Le Christ est ressuscité ! ”                  ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”       

La tradition de l’abstinence et du jeûne pendant le Grand Carême

mets carémique

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Suivant les usages de l’Eglise roumaine

En 2013, la fête de Pâques sera célébrée par l’Église orthodoxe du monde entier le dimanche 5 mai.

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Le dimanche 10 mars, Dimanche du Jugement dernier, terme de la semaine de carnaval, sera le dernier jour de viande : en s’abstenant totalement de viande jusqu’à Pâques, les chrétiens marquent leur éloignement de toute forme de violence et leur solidarité avec le mode de vie paradisiaque.

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Nous prenons du poisson – aliment offert par le Christ à ses disciples après la Résurrection – seulement le 25 mars, fête de l’Annonciation, et, suivant l’usage de l’Église roumaine, le dimanche des Rameaux (cette année le 28 avril) ainsi que dans le cas d’un jour de fête exceptionnelle. Nous recevrons la bénédiction pour prendre de la viande – l’agneau pascal – au début de l’agape pascale, en mémoire de la sortie du peuple hébreu d’Égypte (la viande n’est pas bénie dans l’église).

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Dimanche 17 mars, dimanche du Pardon, fin de la semaine de la tyrophagie ou « des laitages », est le dernier jour des laitages : ces aliments – ainsi que les œufs -, signes caractéristiques de la fête et de la vie nouvelle dans le Royaume, nous seront offerts par le Seigneur dans l’Église, la nuit de la Résurrection et pendant tout le temps pascal.

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Pendant le carême de Pâques, ou « Grand Carême », les chrétiens orthodoxes gardent donc la tradition ancestrale de ne consommer, sauf rare exception, aucune nourriture animale. En ce qui concerne l’huile et le vin, nous n’en prenons que le samedi et le dimanche, en signe de fête. Suivant un ancien précepte biblique (Jo 2, 16, lu à tierce le mercredi de la tyrophagie), les époux, selon le discernement de leur père spirituel, s’abstiennent de relations conjugales, renouvelant ainsi l’amour donné par Dieu.

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Nos pères spirituels insistent, non seulement sur le sens théologique de ce régime, mais également sur le fait que l’abstinence et le jeûne ne portent de fruit spirituel qu’accompagnés d’une prière liturgique et solitaire plus intense, de la lecture de la parole de Dieu, de l’effort ascétique pour purifier notre vie de tout péché, ainsi que de l’aumône. À la purification corporelle joignons donc la purification de l’âme et de l’esprit par le repentir – jeûne des pensées et des images -, et rien n’empêchera la grâce du saint Esprit d’habiter en nous et d’y fleurir.

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Quant au jeûne proprement dit, certains s’abstiennent de toute nourriture jusqu’au soir, la semaine et surtout mercredi et vendredi. Un effort supplémentaire demanderait la bénédiction d’un père spirituel, par crainte de démesure !

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> à téléchargez : La prière de St Ephrem le Syrien