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L’enfant peut-il se confesser ?

confession orthodoxe

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Le plus tôt possible –

Soyons conscients à la fois de la grâce du saint baptême dans le cœur de l’enfant, et du combat que mène celui-ci pour vivre en suivant la volonté de Dieu. Très tôt, bien avant l’âge de sept ans, l’enfant sent dans son cœur l’amertume, l’endurcissement ou, au contraire, la paix, l’amour,  le désir d’être agréable à autrui.

Le ressenti

À partir du sentiment de son cœur, il peut très tôt apprendre à discerner les suggestions, les paroles et les actes qui produisent un endurcissement ou le favorisent. L’enfant comprend très vite que le péché n’est pas autre chose que ce qui nous empêche d’aimer. Le bien et le mal ne sont pas des abstractions : ce sont des évaluations de la distance qu’il y a de nous à Dieu. Si l’on attend trop pour la confession et l’apprentissage du combat spirituel, les habitudes seront prises et longues ensuite à déraciner. Mais l’enfant, comme tout être humain et, disons, comme toute créature, aspire au bonheur. La confession l’aidera à reconnaître sa part de responsabilité et à extirper tout ce qu’il trouve en lui-même d’étranger ou de contraire au bonheur.

Comment s’y prendre

Le rôle des parents, des parrains, du diacre et du prêtre de la Paroisse est bien sûr fondamental. Le service que ces adultes peuvent rendre à l’enfant baptisé n’est certainement pas de produire un sentiment de culpabilité. Il faut partir de l’existant : que sens-tu dans ton cœur ? Crois-tu que tu as fait quelque chose pour te sentir mal ainsi ? Est-ce qu’il s’est passé quelque chose à la maison, à la garderie, à la  Maternelle, plus tard à l’École ? L’enfant qui peut dire « ça me fait mal d’avoir dit ou fait cela » est sur la voie du repentir.

Le vécu

Pour partir du vécu, le mieux est de profiter d’un évènement familial, par exemple : une dispute, une contrariété, un objet brisé, la souffrance d’un animal, une désobéissance, etc. Une fois l’erreur constatée, c’est le moment de l’exploiter pour susciter dans le cœur de l’enfant un sentiment de responsabilité. À partir d’un vécu familial, on peut aller devant les icônes du Christ et de la Mère de Dieu et apprendre à demander pardon à Dieu autant qu’aux personnes qu’on a fait souffrir par son péché. Après avoir fait cela, il sera temps de prévoir une rencontre avec le prêtre à l’église pour être pardonné de Dieu. Il faut expliquer cela à l’enfant, le plus tôt possible : qu’il y a dans l’Église la grâce de pardonner tous les péchés. Allons à l’église et demandons au prêtre de dire pour nous une prière afin que le Seigneur nous pardonne et que ce même prêtre puisse nous donner l’assurance d’être pardonné.

Accompagner

Ce qui aidera l’enfant au début c’est de se présenter au prêtre étant accompagné de ses parents ou parrains. Mais ceux-ci ne doivent jamais s’interposer entre l’enfant et Dieu ; ils sont à côté de lui ou derrière lui. Et puis, progressivement, si l’enfant l’accepte, on le laissera aller seul confesser ses péchés au prêtre – ce qui lui sera facile si celui-ci a soin de tisser des relations d’amitié avec l’enfant et sa famille.

Noter les péchés

Enfin ce qui est très utile c’est, suite à un petit évènement familial, scolaire ou de voisinage, d’écrire sur un papier ce en quoi on s’est trompé. Ceci est conseillé aux adultes. Mais nous sommes de grands enfants. Ce qui est bon pour nous est bon pour eux. En tout cela, il faut beaucoup de délicatesse, beaucoup d’amour, de la patience, de l’humour, et une prière très fréquente à la Mère de Dieu. En effet, l’enfant apprendra à aimer Marie, celle qui précisément nous conduit au Christ. Si un enfant a pris l’habitude de se confesser régulièrement depuis la tendre enfance – dès trois ans, pour certains – cette habitude lui servira toute sa vie, et le gardera de vouloir toujours avoir raison.

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