” Le Christ est ressuscité ! ”                  ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”       

Chrétien manifestant ?

sainte Radegonde

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La parole des évêques –

Les évêques, dans chaque pays, ont la charge de déclarer publiquement ce qui est bon pour le peuple de Dieu et pour tous les hommes, et ce qui leur nuit. Ils doivent se prononcer sur les questions importantes et doivent faire entendre de façon décisive la voix de l’Église. Il existe suffisamment de moyens de communication pour que la conscience ecclésiale puisse se faire entendre par la voix de l’épiscopat local. Les évêques prennent la défense du Peuple et de tous les hommes, suivant en cela l’exemple du Christ qui est la Personne divine devenue humaine pour se mettre du côté de l’homme, et s’interposer entre l’homme et l’homme quand c’est le cas (cf. Jean 8).

Le corps ecclésial

Les évêques guident les communautés ecclésiales et donnent l’exemple et le ton du témoignage de la Foi et du service du prochain. Et tous les fidèles, avec leurs prêtres et leurs diacres, coopèrent, comme ils  le font dans l’action liturgique, à l’expression de la conscience de l’Église du Christ. Ils ne le font pas pour soutenir tel ou tel parti politique. Le corps ecclésial tout entier agit suivant la pensée du Christ, que cela plaise ou non à la société civile. Depuis les temps les plus reculé, on a vu, en particulier dans notre pays de France, comment pasteurs et croyants parlaient et agissaient ensemble, souvent jusqu’au martyre, non seulement pour la proclamation de la Foi mais pour promouvoir tout ce qui, selon la pensée divine, fait le bonheur et l’épanouissement de la personne humaine, à la fois dans la communauté ecclésiale elle-même, et dans la société civile. Relisons l’histoire de France et la vie de nos grands saints mérovingiens !

La manifestation liturgique

Les baptisés manifestent en faveur du bien, c’est là leur charisme. Ils ont la liberté de ne pas suivre leurs pasteurs si ceux-ci sont trompés ou se trompent. Généralement, c’est avec eux et sous leur présidence qu’ils manifestent. La première forme de manifestation ecclésiale en faveur de l’homme est la manifestation liturgique. Tous les dimanches, par l’acte public de la divine liturgie, les chrétiens annoncent la Résurrection et le programme communautaire et social qui en découle. À chaque célébration du saint baptême, ils manifestent publiquement pour la promotion de l’homme nouveau immergé dans le Christ et l’Esprit saint et émergeant de l’eau baptismale pour agir dans le monde en le transformant. À chaque célébration du saint couronnement, ils manifestent publiquement en faveur de la sanctification du couple de l’homme et de la femme, en faveur de la famille qui s’épanouira dans l’amour du Christ.

Le prophétisme et la Société

Dans la rue, par la radio, la télévision, les réseaux sociaux et autres médias, par la Presse et l’édition, les baptisés, surtout par l’exemple d’humanité véritable qu’ils donnent, ont la liberté de manifester en faveur de l’homme, en faveur de la Création, en exprimant le sens de la vie humaine et cosmique. Ils manifestent de façon positive en faveur du dialogue de la Science et de la Théologie, en faveur du dialogue avec l’État. Un vrai charisme prophétique appartient à l’Église et lui permet de manifester l’amour de Dieu pour les hommes et pour la Création tout entière, sans s’identifier à aucune idéologie ou à aucun parti de droite ou de gauche.

Le charisme ecclésial

Le charisme propre aux baptisés dans le domaine du témoignage public est à développer dans les communautés, dès la vie paroissiale et familiale, dès le catéchisme et dans l’enseignement courant assumé par les pasteurs. L’Église est appelée à se situer toujours, non dans le « contre » mais dans le « pour » et, comme telle, à être au centre du monde et sa tête comme sa conscience, pour concourir avec le Christ à sa transfiguration. Elle n’aime pas le conflit, et elle formule des propositions toujours positives et prometteuses pour l’homme et pour la Création. Quand elle ne peut le faire, elle laisse à tort la parole à d’autres voix moins bien préparées que celles qui portent la pensée du Christ.