” Le Christ est ressuscité ! ”                  ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”       

Comment passer de la mort à la vie ?

Sainte Mère de Dieu

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L’acédie – 

Nous connaissons des états de mort de l’âme qui se communiquent à notre corps. L’énergie nous manque pour tout. Même faire des péchés nous demande un effort ! « A quoi bon ? » est alors le refrain de notre cœur. « Bof ! » est l’exclamation de celui ou celle qui n’a plus goût à rien. Les saints appellent cela l’ « acédie ». C’est une extrême insensibilité à la présence de Dieu, un oubli de sa miséricorde, un état d’ignorance de Dieu et de sa bonté, la froideur d’un cadavre dont s’est retirée la vie, un dégoût de tout et de l’existence-même. Dans l’état d’acédie, tu ne te souviens plus « des jours d’autrefois » (Ps 142) et de tous les bienfaits que le Seigneur te dispensait. Tu vis comme si sa grâce t’avait été retirée. Or celle-ci est l’énergie de la pensée, de la vie, de la foi et de la créativité en Dieu ; c’est elle qui nous rend léger et doux l’accomplissement des commandements.

Le retour à la source

Posons-nous la question : qu’est-ce que j’aime ?, qui est-ce que j’aime sur cette terre ? Retrouve ce que tu as aimé au début de ta vie. Je vais essayer d’aimer Dieu, de laisser la place au Christ. Si on aime la Mère de Dieu, on aime le Christ. C’est ici la bonne voie ! Aimer le Christ et ses saints, leur dire et leur montrer qu’on les aime ; aimer ce et ceux qu’ils aiment ; faire ce qu’ils aiment faire, bref : nous introduire dans l’univers de leur amour… Nous nous glissons à leur table. Nous nous introduisons très indiscrètement par instinct de survie dans l’intimité de leur amitié avec le Seigneur. Nous écoutons à la porte le dialogue de leur amour. Nous ramassons quelques miettes tombées de leur déclaration et de leur prière.

Le bonheur des saints

Cet univers, l’univers des saints et de leur familiarité avec le Seigneur, ou murmure ce que nous entendons par exemple dans l’Évangile (Jean 2) : « ils n’ont plus de vin – que me veux-tu ? » – cet univers des saints est également celui de leur bonheur et de leur joie. C’est pourquoi celui ou celle qui aime le Christ, sa Mère très pure et en général ses saints, celui qui aime ce que les saints aiment, vit dans le bonheur et dans la joie. Il n’a plus le temps de penser à soi et à ses besoins égoïstes parce qu’il est complètement consacré à vivre du bonheur du Christ et de ses saints. Il est à l’abri de l’acédie qui n’est autre que la complaisance avec soi-même.

La préférence absolue

Par expérience, il ou elle découvre que cette manière d’exister est infiniment préférable à tout autre. C’est comme cela que l’homme est sauvé : quand il préfère autant qu’il le peut et sans effort la vie en Dieu qui est la vie du Christ et de ses saints. La préférence dans l’amour ne demande aucun effort : elle est liberté. Elle est un choix sans délibération, une option sans comparaison, un pur Oui, une pure et libre adhésion à ce qui est préférable à tout, la vie éternelle en Dieu, appelée Royaume.

(a.p. Marc-Antoine – 5/01/2025)
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