« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Conflits au sujet des enfants

Front view of young family with two small children indoors in bedroom reading a book.

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La discorde –

Il arrive que les époux soient en désaccord sur l’éducation ou le soin de leur enfant. Ceci peut engendrer des disputes douloureuses. L’histoire, l’éducation et l’expérience particulières dont chaque conjoint est porteur peuvent être à l’origine de ces incompréhensions. Ceci est dû également au fait que l’homme et la femme ont une sensibilité différente et une relation particulière au réel, au temps, par exemple. Souvent, des jeunes mariés, qui ont vécu sans ombre les premiers temps de leur foyer, se trouvent confrontés à des situations qui leur semblent insurmontables en raison de l’attitude incompréhensible du conjoint. L’enfant arrive dans un jeune couple pour que soient manifestés, non seulement l’amour véritable et sincère de chacun ; non seulement le dévouement et le véritable esprit de sacrifice ; mais également des passions, comme la domination, la peur, la jalousie, l’esprit de possession. L’enfant devient quelquefois une pomme de discorde entre les parents… Cette discorde peut, le Diable s’en mêlant, engendrer la division.

La grâce

En premier, souvenons-nous de la grâce qui nous vient de Dieu : la grâce du saint baptême et la grâce du couronnement. Nous sommes baptisés et nos enfants le sont : l’Esprit habite en nous, en Personne ou, du moins, par sa grâce. Quand notre conjoint nous rend perplexe, quand il nous surprend par ses réactions et son comportement, notamment en ce qui concerne les enfants, rappelons-nous ces formes de la grâce. Souvenons-nous que le plus important est, non seulement de ne pas perdre la grâce de l’amour, mais, bien plus, de la faire fructifier ! Et, pour cela, adressons-nous à notre prêtre et confessons nos propres erreurs sans juger notre conjoint. Le pardon de Dieu est indispensable et œuvre miraculeusement dans notre personne et dans notre couple ; mais il faut encore nous pardonner l’un l’autre, nous pardonner d’être si différent de ce que l’autre attendait ! Et nous ferions bien de nous tourner ensemble vers le Christ et de nous adresser à lui dans la prière…

La répartition

L’épître qui est lue dans le sacrement du couronnement indique une certaine répartition des charismes dans le couple : à l’époux de sacrifier sa vie pour l’épouse et les enfants comme le fait le Christ pour son Église ; à l’épouse de faire confiance à l’époux, comme la communauté des croyants met sa foi dans le Christ à cause précisément de l’amour qu’Il lui manifeste. Mais ce partage peut également être celui des tâches et des responsabilités domestiques. Cela évite les conflits et procure un équilibre à la vie familiale. Toutefois ce partage n’est pas définitif. Il peut être régulièrement mis à jour, en fonction de la croissance des enfants et selon la maturation du couple lui-même. À l’un de donner le bain, à l’autre de passer l’aspirateur ! L’une aide pour les devoirs ; l’autre propose une partie de sport… La complémentarité de l’homme et de la femme se manifeste dans le mariage, mais c’est également une complémentarité des caractères, des sensibilités et des aptitudes objectives, si pourtant chaque conjoint ne cherche pas à préserver jalousement son territoire ! C’est la sagesse qui nous fait reconnaître qu’autrui réussit mieux que nous-mêmes là où nous croyions pourtant bien faire…

a.p. Marc-Antoine