« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Des reliques de l’Aveugle-né

Basilique Ste Marie Madeleine St Maximin

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La découverte

Les reliques de saint Sidoine, l’aveugle de naissance guéri par Jésus (Jean 9, 1-38), ont été découvertes il y a quelques mois dans la basilique Sainte-Marie-Madeleine à Saint-Maximin-la-sainte-Baume, dans le Var.

A la veille de Noël 2013, en mettant « un peu d’ordre » dans la Basilique, son curé, P. Florian Racine, découvre une « vieille boîte, sans allure et assez légère », de la taille d’une boîte à chaussures. Elle est en zinc, entièrement scellée. Considérée comme un coffre insignifiant, elle est déposée dans un coin du presbytère, et elle y est restée plus d’un mois.

Le chef du saint

On s’est décidé à ouvrir cette boîte en février dernier, et on a remarqué d’abord de vieux manuscrits datant du début du 20ème siècle, rédigés pas des chanceliers et des dominicains de l’époque, et portant le cachet de l’Évêque. Ces documents sont accompagnés de reliques empaquetées dans un corporal (antimis). Trois tissus blancs, scellés, « légèrement transparents », recouvrent une relique de saint Laurent, diacre et martyr, une autre du bienheureux Dominique dans un médaillon, et une troisième de saint Maximin d’Aix. Au fond de la boîte, on découvre alors un crâne recouvert par le tissu, et présenté comme celui de saint Sidoine, à qui le Sauveur accorda la vue.

Compagnons des myrrophores

Les sceaux, datant de 1905, ont été cassés le jour même par la chancellerie de Toulon, en présence de Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus et de Toulon, et de P. Racine. Selon une tradition, Sidoine, chassé de la synagogue et renié par ses propres parents après être devenu voyant, devint un propagateur de l’Évangile. Il embarqua avec Lazare, Marthe, Marie-Madeleine et d’autres disciples de Jésus sur un bateau qui les conduisit en Provence. Quand saint Maximin, fils spirituel de sainte Marie-Madeleine Égale-aux-apôtres et premier évêque d’Aix, s’endormit, Sidoine lui succéda. Après sa mort, vers 80, ses reliques furent placées dans la basilique Saint-Maximin.

Les reliques auraient été sauvées trois fois. Une première fois par les moines cassianites, en 710, à l’arrivée des Sarrasins ; puis, le sacristain Bastide, lors de la Révolution française, put en protéger seulement quelques vestiges. En 1905 enfin, les Dominicains mirent en sûreté ce trésor. En cédant la Basilique au diocèse de Fréjus et de Toulon, en 1957, ceux-ci ont laissé tout l’héritage provençal qui s’y trouvait.

La basilique Sainte-Marie-Madeleine abrite le chef de cette grande sainte, dont les reliques sont également à Vézelay et à la sainte montagne de l’Athos ; elle abrite également les restes sanctifiés de saint Maximin. Le site paléo chrétien est particulièrement riche et intéressant.

(source : La Croix, 2/5/14)