” Le Christ est ressuscité ! ”                  ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”       

Faire le deuil

funérailles orthodoxe

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Ne pas retenir

Le Christ nous enseigne comment vivre. Après sa résurrection, Il dit à Marie-Madeleine « ne me retiens pas ». Au lieu de retenir les défunts, bénissons leur départ, disons « oui » – selon nos forces … C’est ce qu’enseigne l’office des funérailles : « béni est le chemin que tu parcours aujourd’hui ! » Apprenons à nous réjouir pour le défunt, dans le cas, bien sûr, où il s’est endormi dans la paix – nous réjouir davantage pour lui que nous affliger pour nous-mêmes. Et le Christ ajoute : « Je ne suis pas encore remonté vers mon Père ». Il nous apprend ainsi à respecter ce qui est le chemin, la vocation, la mission de celui ou celle qui s’est endormie.

Prier

Pendant 40 jours, le Christ a été avec ses disciples avant de trouver sa place auprès du Père. Pendant la même durée, gardons la prière, par la divine liturgie quotidienne si possible, l’office des défunts (pannychide) quotidien, ou, par exemple, la lecture du psaume 118. Pendant 40 jours, ne lâchons pas le défunt, accompagnons-le, apprenons à vivre dans une relation nouvelle avec lui. Nous aurons célébré l’office du 8ème ou 9ème jour : ne négligeons pas de célébrer celui du 40ème jour. Une grande paix nous est préparée, car, le 40ème jour est celui où le défunt reçoit de la main de Dieu la place qui lui est assignée jusqu’à la résurrection universelle, à la fin des temps.

Être fidèle

Les disciples ont maintenu le lien avec le Christ en faisant sa volonté, en cherchant à n’être jamais en contradiction avec sa pensée. Pensons à agir en conformité avec la volonté du défunt, à ne pas faire ce qu’il aurait désapprouvé, par exemple. Demeurons unis à sa personne, en nous demandant ce qu’il aurait voulu, et en agissant en conséquence. Posons-nous la question : qu’aurait-il ou elle dit en cette circonstance ? Ou : qu’aurait-il ou elle fait ? Nous aurons la réponse par le saint Esprit. Nous allons apprendre à nous laisser remémorer par le saint Esprit ses paroles, l’exemple de sa vie, l’« esprit » selon lequel il ou elle agissait et nous a enseignés. Le Christ désigne ce rôle de l’Esprit en disant à ses disciples : « Il vous rappellera tout ce que Je vous ai dit » (Jn 14, 26)

La présence

La tradition précieuse de l’Église veut nous apprendre à vivre avec les défunts au présent. Nous luttons pour que le réel ne se transforme pas en passé, que l’existence de nos défunts ne soit pas révolue. Nous « faisons mémoire » d’eux, c’est-à-dire que, par le saint Esprit qui habite en nous et dans tout le Corps du Christ par la prière de foi, nous actualisons le présent de leur être – nous les rendons présents ; ou bien, ils sont rendus présents par la grâce du saint Esprit et nous attestons cette présence. Le même Esprit, le Consolateur, peut vouloir nous donner l’ineffable sentiment, ou sensation, de leur présence comme Il nous donne celles de la présence invisible du Christ. Aussi est-ce dans la communion eucharistique que nous avons tout particulièrement rendez-vous avec les défunts, surtout ceux qui sont morts dans la vraie foi. Spécialement pendant les quarante jours qui suivent le repos en Dieu, communions aussi souvent que possible, conscients que nous communions au Christ présent et à tous ceux qui sont en lui, c’est-à-dire, en l’occurrence, aux défunts.

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