« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Ils veulent se marier, l’un orthodoxe, l’autre non baptisé : que peut-on faire ?

couronnes de mariage orthodoxe

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L’unité de foi –

La célébration d’un sacrement repose sur la foi de l’Église clairement exprimée. La foi commune et l’appartenance à l’Église est la base du Couronnement. Du reste, les fiancés, futurs époux, ne sont pas considérés seulement comme des bénéficiaires du sacrement – ou, pire, comme des  consommateurs… Ils sont, avec le ministre qui préside, le diacre, leurs témoins et tout le Peuple, des concélébrants. Ceci est vrai pour tous les sacrements, qui sont des actions communes du peuple de Dieu sous la Tête du Christ, le Verbe fait chair. Une  personne ne confessant pas la foi de l’Église et n’étant pas elle-même, par le baptême et l’onction chrismale, membre de l’assemblée sacerdotale, ne peut être concélébrante  du sacrement de l’Église.

Le catéchuménat

Ainsi, la célébration du Couronnement avec un baptisé et un non baptisé serait incohérente. Accepter même que l’un des fiancés soit encore catéchumène voudrait dire que l’un des futurs conjoints s’est engagé à être baptisé, ce qui est, bien sûr, une bonne  nouvelle ! Mais, dans ce cas, il est certainement possible d’attendre, pour célébrer le Couronnement, que cette personne passe de l’état de candidat au baptême à celui d’illuminé ou de néophyte. Il aura alors confessé la vraie Foi, il aura été immergé dans la vie de l’Église qui est celle du Verbe et de l’Esprit ; il aura été oint de la grâce de ce même Esprit ; il aura communié au Corps très pur et au Sang très précieux du Seigneur incarné. Il sera membre à part entière de l’assemblée des baptisés.

Une proposition

Dans le cas présenté, ce qui peut être fait sans hérésie sacramentelle est un office d’action de grâce à l’église, après la conclusion indispensable du mariage civil. Les engagements pris devant la Société ont une vraie valeur de responsabilité et de maturité. Il restera toujours la possibilité de célébrer le Couronnement le jour où le conjoint non chrétien le deviendra par le baptême. L’office d’action ne vaut pas mariage sacramentel, cela doit être clairement expliqué. Il est le moment d’une vraie joie pour les fiancés, pour leur famille et pour la communauté chrétienne qui respecte ainsi leur cheminement avec le Christ et vers lui.

Enseigner

La demande du mariage d’un chrétien et d’un non chrétien est toujours sincère, bien sûr. Mais elle procède d’un manque d’information. Les prêtres, les diacres, les fidèles responsables et formés pour cela sont disponibles pour fournir aux personnes qui se présentent les éléments dont elles ont besoin pour nourrir leur démarche de couple. Comme pour tous les sacrements, les fiançailles et le Couronnement sont vraiment soutenus par la catéchèse, sur des questions de base : qu’est-ce qu’être chrétien ? Qu’est-ce que l’Église ? Qu’est-ce qu’un sacrement ? Et, bien entendu : qu’est-ce que le couple selon la Bible et l’Évangile ? On enseigne en particulier que la célébration du Couronnement, comme de tout sacrement, est liée à la célébration de l’Eucharistie et à la sainte communion. Pour le bien des personnes et de la communauté entière, prêtres et diacres, avec la bénédiction de l’Évêque, suivent un comportement  pastoral cohérent et pédagogique ; ils respectent les étapes de la voie sur laquelle les personnes sont conduites par le saint Esprit.