« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

In memoriam Maxime Kovalevsky, 30 août 1903-13 juin 1988

Maxime Kovalesky

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L’évènement

L’Association Cultuelle Orthodoxe de Louveciennes – paroisse Saint-Germain-et-saint-Cloud – organise, le 15 juin, un colloque en l’honneur de Maxime Kovalevsky à l’occasion du 25ème anniversaire de son décès. Il s’agit d’un témoignage de l’apport fondamental de ce compositeur à la musique liturgique chrétienne.

Biographie

Maxime Kovalevsky, compositeur, liturgiste orthodoxe et mathématicien russe, venu en France en 1920, suite à la révolution russe de 1917, a participé activement à la vie culturelle et spirituelle de notre pays. À partir d’un travail effectué sur les origines de la musique liturgique latine et gallo-romaine, il a réalisé une œuvre liturgique utilisée aujourd’hui par de nombreuses communautés chrétiennes francophones. Il a composé et harmonisé un grand nombre de chants liturgiques en slavon. Les principes qu’il a mis en lumière servent de référence aux musicologues : l’année dernière, à Buenos Aires, un cycle complet de causeries centré sur les questions liturgiques contemporaines, a donné une place principale au témoignage de ce musicien. Les interventions ont illustrées par des chants de M. Kovalevsky adaptés à l’espagnol.

Enseignement

  •  Le chant est au service de la parole dont le sens intrinsèque est enrichi par son interprétation musicale. Le recours à des éléments traditionnels évite l’aspect subjectif ou arbitraire de l’interprétation.
  •  La musique liturgique est exclusivement vocale. Selon saint Clément d’Alexandrie, « les chrétiens n’ont qu’un instrument de musique, c’est le verbe pacifique que nous offrons à Dieu pour l’honorer »
  •  La musique naît du texte et des mots les plus significatifs qu’elle met en valeur. Chaque langue suggère ainsi des intonations particulières en fonction des accents qu’elle utilise.
  •  La musique liturgique n’utilise pas le contrepoint afin de favoriser la compréhension du texte.
  •  Elle utilise des « formules » ciselées au cours des siècles et regroupées sous forme de modes.
  • Elle suit un ordre de huit tons ou « modes », aussi bien dans la musique byzantin, slave que grégorienne.

 

Maxime Kovalevsky a proposé des harmonisations de ces tons suivant des principes stables, évitant la sentimentalité ou la sensualité. Ce sont des accords simples qui permettent conserver une juste mesure émotionnelle, suivant l’esprit de la Tradition. Il a également cherché à faire coïncider les tons slaves avec les tons grégoriens.

Orthodoxie et Occident

Une des grandes préoccupations de Maxime Kovalevsky fut d’ouvrir aux Occidentaux l’accès à la tradition chrétienne orthodoxe à travers une musique liturgique où ils puissent se reconnaître. La conception de la vie liturgique qu’il présente est fondée, comme pour Père Alexandre Schmemann, autre liturgiste orthodoxe contemporain, sur le fait que tous les baptisés sont des participants actifs de la célébration. La structure du chant alterné, ou chant responsorial, de même que l’intelligibilité des textes que favorise une musique bien composée, permettent au chrétien d’assimiler et de mémoriser la parole de Dieu et son interprétation dans l’Église.

L’homme

Maxime Kovalevsky s’est montré un chrétien orthodoxe, un homme d’Église, suivant scrupuleusement la Tradition, sans affectation toutefois. Son visage était très beau, généralement souriant, souvent grave et pensif, son regard d’une grande intelligence. Il ne disait de mal de personne. Il était hospitalier et bon.

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