« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »  

In memoriam Monique Saunier (2 février 1925-29 janvier 2023)

Monique

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À quelques jours de son anniversaire, Monique est entrée dans son repos : elle allait avoir 98 ans ! Les mêmes mots viennent sur toutes les lèvres : pardon pour tout ! Merci pour tout ! Nous ne l’aurons jamais assez aimée, trop grande pour nous, inappréciable Monique… Tu pars, et je reste sur le quai de la vie, arrivé trop tard avec mes cadeaux, tout ce que j’avais à t’offrir ; pardon…Trop peu de temps partagé avec toi… pas assez ri ! Pas suffisamment communié dans l’essentiel… « Pardonne-moi mes manquements à ton égard », écrit l’une d’entre nous. Mais c’est surtout moi qui me suis privé de toi, avant que tu nous prives de toi, dit un autre… « Merci pour tes prières, ta belle présence, ton affection consolante, ton courage qui nous inspire.. », écrit une amie de longue date. Oui: merci, Monique, pour votre joie, votre humour, votre foi, votre beau visage souriant et sérieux – quelquefois masque de pudeur et douleurs retenues, nous le savons…

Quand on pense à la place de la femme dans l’Église, on pense très vite à Monique Saunier : une femme d’Église ! Activement membre de l’Église orthodoxe au sein de notre paroisse de Louveciennes, Monique fut longtemps de celle-ci la présidente laïque. À ce titre, elle nous représentait souvent dans des rencontres avec divers chrétiens. Elle était particulièrement appréciée par nos amis de l’ACAT.  Elle avait eu à cœur de se former, par des lectures, afin de connaître les messages les plus importants et témoigner ainsi de l’Orthodoxie. Elle faisait cela avec une grande ouverture de cœur, se plaisant par intelligence à comprendre les prises différentes de position selon les communautés qui se réclament de l’Évangile.

Monique, si dévouée à notre paroisse et à l’Église en général où elle était estimée de nos évêques, était surtout une maman. Sa famille comptait beaucoup. Paradoxalement, la mort de son fils l’avait conduite à entrer dans l’Orthodoxie où Bruno avait des amis. Sans doute attendait-elle la prière des saints, de la Mère de Dieu en particulier, pour ses enfants et petits-enfants. Elle participait à la sainte Liturgie pour eux, pour le soulagement de leurs épreuves, pour qu’ils trouvent, à leur manière, la joie de Dieu. Elle portait dans son cœur son époux Cécil qui restait sceptique et bienveillant.

Avec son amour pour sa famille et sa responsabilité de chrétienne, Monique se montrait toujours une personne douée pour l’amitié. Les gens l’aimaient, et elle les aimait. Elle a été entourée non seulement de ses enfants, mais de voisins, d’amis, qui cherchaient sa compagnie, parce qu’elle les réjouissait. Sa conversation était toujours intéressante, bienveillante, riche en culture et en expérience de la vie. Jusqu’au bout sa mémoire resta vaillante et c’est à elle qu’on demandait des noms ou des dates qu’on avait perdus !

Merci, chère Monique, pour toutes ces années passées avec toi – avec vous ! Merci pour l’exemple de foi chrétienne dans l’époque moderne, pour le témoignage d’hygiène de vie de l’âme et du corps. Merci pour les prises de position nuancées et bienveillantes, et pour le courage de vivre dans un temps difficile et qui s’annonce plus difficile, la tête haute, le sourire aux lèvres et la prière au cœur.

(a.p. Marc-Antoine)