« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Je n’aime plus mon mari…

Mariage

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Je ne sens plus rien pour lui –

Aimez-le. Il est votre frère. Il est le mari que Dieu vous a donné pour l’éternité. Exercez-vous à l’aimer en priant pour lui, en demandant pardon à Dieu d’avoir peut-être négligé le don de l’amour, en lui rendant service, en rendant grâce à Dieu pour lui et pour toutes les qualités que vous pouvez lui trouver. L’amour, en quelque sorte, dépend de nous. Cela ne veut pas dire que nous en soyons la source : le Père céleste est la source unique de l’amour qu’Il montre dans le Fils et qu’Il communique dans l’Esprit. Mais l’amour nous a été communiqué dans le baptême, dans la chrismation, et nous y communions dans l’eucharistie : les époux en reçoivent le charisme dans le couronnement. Nous sommes ainsi capables d’un amour extraordinaire. Et il nous appartient d’activer l’amour divin qui habite en nous.

Responsables de l’amour

Qui vous autorise à ne plus l’aimer ? Vous savez bien qu’il y a beaucoup de façons d’aimer. Mais, comme on le voit dans le saint Évangile (Luc 10, 25-37), Dieu nous promet que nous aimerons, non seulement nos frères, mais également notre prochain. Que Dieu vous pardonne ce moment de faiblesse et vous garde en paix. Votre conjoint est l’époux que le Seigneur vous a confié, il est un frère par la foi et le saint baptême. Pensez qu’il est également le prochain. L’appel à aimer le Seigneur de toutes ses forces et le prochain comme soi-même concerne également le couple. Quelquefois, le conjoint devient le prochain, quelqu’un que je ne comprends plus si facilement, presque un étranger. Mais cet étranger, ce prochain, est proposé à ma bienveillance, à mon dévouement et à mon amour.

Je me sens déçue par lui…

Le Seigneur vous propose d’aimer votre mari pour lui-même, non pour l’idée que vous avez de lui et à laquelle il ne ressemble peut-être pas assez. L’amour n’est pas un rêve. Écoutez ce que votre mari vous reproche et obtenez son pardon. Ne vous justifiez pas. Rien ne justifie de ne pas aimer – de ne plus aimer… Le caractère fondamental de l’existence humaine est précisément la capacité d’aimer quoi qu’il arrive. Rien ne doit pouvoir nous empêcher d’aimer. Le Christ a montré cela sur la Croix : Il est demeuré dans l’amour, et Il est demeuré Amour en personne, jusqu’au bout, jusque dans la souffrance, jusque dans la mort, jusqu’en enfer, et au-delà de l’enfer.

Il n’y a plus la passion d’avant…

La passion n’est pas l’amour. Ne vous justifiez pas par l’affaiblissement du désir. L’amour est plus que le désir, même s’il comporte le désir, et un désir beaucoup plus grand que celui de l’union corporelle. L’amour porte un désir d’éternité. L’amour est une grâce qui s’active par le repentir et la prière. Cette personne qu’est votre mari vous est confiée. Le sacrement et la grâce du couronnement infuse le pouvoir de donner sa vie pour son conjoint, comme les parents sacrifient leur vie pour leurs enfants. Croyez dans la grâce de l’amour conjugal dont vous avez été gratifiés. Ce charisme, même s’il est un peu occulté en ce moment, doit bien se trouver quelque part, dans quelque recoin de votre âme ou de votre cœur. Allez chercher au plus profond de vous-mêmes le dépôt précieux de l’amour.

Ce sont des pensées mauvaises…

Nous sommes aimés du Christ : voilà ce qui est plus important que tout. Notre propre capacité à aimer est quelquefois très petite. Mais l’amour du Christ pour nous, pour notre conjoint, et pour tous, est immense, c’est-à-dire sans mesure. Nous pouvons boire à la source de cet amour inépuisable en demandant au Christ la grâce d’aimer notre conjoint comme Il l’aime Lui-même. Mais il nous appartient de ne pas accepter, de ne pas entretenir, les pensées mortifères qui sont proprement sataniques, celles qui tendent à détruire l’amour pour Dieu, pour le prochain et, particulièrement, pour le conjoint. Le couple étant au fondement de la Création, si le Malin parvient à le faire chavirer – ce qu’il fit au Paradis – il pourra faire chavirer le monde entier.