« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La bénédiction des demeures

Benediction maison

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Le sacrement de l’Eau – 

Le 6 janvier est le Baptême dans le Jourdain du Seigneur Jésus, Sauveur et Messie, par le Précurseur Jean. A cette date, l’Esprit saint est invoqué solennellement par les prêtres et les fidèles ; Il consacre en eau du Jourdain dans toutes les Églises et paroisses l’eau pure qu’on y a préparée. Tous les baptisés boivent à jeun de cette eau sainte et en sont aspergés dans un baptême renouvelé. Ils communient ainsi au Christ Seigneur invisiblement présent par la grâce du saint Esprit. Ils emportent consciencieusement l’Eau chez eux. Les prêtres et les fidèles vont arroser la terre et surtout les eaux courantes pour propager la grâce divine dans l’entière Création. Les fleuves bénis par l’eau consacrée à l’église répandront la grâce incréée dans les mers et les océans.

La bénédiction des demeures

Les prêtres se rendent également dans les demeures des fidèles avec l’Eau consacrée. Après la lecture du saint Évangile (Mat 3, 13-17 ; Mc 1, 9-11 ; Lc 3, 21-22) et le chant du tropaire de la Fête, ils mouillent du signe de la Croix les murs, le montant des portes et les alentours. Ils aspergent les hôtes qui les accueillent : ceux-ci, investis de la grâce divine, la propageront autour d’eux et seront fortifiés dans leur témoignage de foi. Les baptisés sont membres du corps sacerdotal du Christ et ils sanctifient à leur tour les lieux où le Seigneur les envoie : voisinage, travail et toute la société civile. A la maison, on prépare un petit autel : l’Évangile, une bougie ou une veilleuse, une icône, le brûle-parfum, une liste de prénoms, un récipient pour l’Eau sainte. Le foyer est une petite église.

Théophanie

La consécration de l’Eau et sa propagation dans la Création et dans la Ville constituent une manifestation du Christ présent dans son monde par le saint Esprit. Aussi la fête est-elle appelée Epiphanie ou Théophanie, « manifestation de Dieu ». Cet évènement prend des dimensions spectaculaires dans les pays orthodoxes. En Grèce, le 6 janvier est férié. Il dure au moins jusqu’à la conclusion le 14 janvier ; mais les visites des prêtres chez les fidèles peuvent se prolonger jusqu’à la fin du mois. Ensuite, l’Eau consacrée est conservée à l’église, et dans les maisons des Orthodoxes, dans un récipient spécial. Elle ne servira plus à bénir les maisons ou les créatures. Mais les baptisés pourront en boire le matin à jeun, notamment quand ils sont éprouvés ou quand ils ne peuvent pas communier au Corps et au Sang du Christ.

L’esprit orthodoxe

Toutes les implications de la Théophanie expriment le mode de vie ecclésial de l’Orthodoxie. La foi confessée par l’Église dans le Christ vrai Dieu et vrai Homme s’inscrit dans la vie, dans la matière, dans la chair des humains. Le Christ s’est humainement conçu par le saint Esprit dans le sein de la Vierge ; Il s’est montré dans la grotte de Bethléem ; Il est apparu publiquement sur le bord du Jourdain et a été reconnu par le Père comme le Fils bien-aimé ; Il a été couronné par l’Esprit de ce même Père ; et Il est entré dans sa mission terrestre. Cette foi et cette théologie se répand de façon naturelle comme une eau courante ou comme une huile pour oindre tous les hommes et le monde entier. Le Salut s’opère ainsi par l’intérieur, comme un mode de vie divino humain qui baptise en quelque sorte le monde.

(a.p. Marc-Antoine)
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