« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La Dame aux camélias

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Une histoire d’amour qui commence avec un seul être aimant….  Non pas que celui qui est aimé ne soit pas capable d’aimer à son tour, mais il se moque de l’amour, préférant fuir la réalité en se noyant dans la distraction et le luxe.

La Dame aux camélias est une femme entretenue, qui accompagne les hommes les plus riches en échange de la satisfaction de ses caprices les plus coûteux. Elle est réputée à Paris pour sa somptueuse beauté et son audace forgée par la maladie ; elle souffre de la tuberculose, ce qui l’affaiblit énormément et surtout  lui promet une courte vie. Consciente du peu de temps qui lui reste à vivre, mais encore plus du fait que les ducs ne perdent ni leur temps ni leur argent avec une maîtresse malade, elle s’obstine alors à vivre au milieu de tous les plaisirs et de tous les excès pour faire oublier sa maladie.

Forte de son succès, Marguerite ne se refuse rien avec personne ; elle ne craint ni les moqueries ni les plus vilaines méchancetés. Cependant, une personne passe outre ses taquineries, et l’aime. Une personne n’a pas succombé à la facilité de profiter et d’abuser de la faiblesse de la Dame aux camélias. Une personne a su voir en cette jeune fille une sensible créature et souffrir pour elle de ce qu’elle se gâche, Armand Duval. L’aimant de manière désintéressée, avec un don total de sa personne, et l’acceptant comme elle est au nom de l’amour irrationnel qu’il avait pour elle, il consentit à la laisser libre.

Ainsi, sa chère courtisane l’autorisait à la rencontrer, satisfaite d’avoir un amant aussi malléable et prêt à répondre à tous ses désirs aveuglément. Mais petit à petit, Marguerite s’ouvrait à l’amour d’Armand. Alors, quand leur relation vint à être éprouvée, elle prit une douloureuse décision qui lui coûta la vie.

Il est dit dans l’Église que l’amour sauve le monde : or cela fut l’unique et réelle réponse à la souffrance et à la déchéance dans La Dame aux camélias. L’histoire d’Armand et de Marguerite témoigne du fait que, s’il faut traverser les faiblesses humaines, le véritable amour peut amener à la conversion. Brûlant d’un amour sincère, Monsieur Duval a conduit la Dame aux camélias au repentir et à l’amour, l’amour en son sens le plus plein, le sacrifice de soi.

(Sarah S.)

Alexandre Dumas fils, édition Poche, 1 janvier 1975