« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La joie et la multiplication des talents

talents

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La parabole et son interprétation –

La parabole des talents est susceptible de plusieurs interprétations. Elle concerne en particulier le charisme de la joie.

Distinction du créé et de l’incréé –

Le Seigneur donne à chacun selon ses capacités naturelles, dit la parabole en question. Les saints Pères ont discerné les dons naturels et les dons charismatiques, la grâce créée et la grâce incréée. Les premiers sont de naissance ; les dons charismatiques sont communiqués par le saint Esprit, notamment dans les sacrements: il s’agit de la grâce sous toutes ses formes, dont la joie, thème central de ce temps de Noël.

Le Seigneur connaît nos capacités

Nous recevons la joie en don du st Esprit suivant nos capacités à nous réjouir, comme l’enseigne la parabole des Talents. Certains ne sont pas très doués pour la joie; d’autres, au contraire, très doués ou même surdoués – comme on l’est pour la musique ou les mathématiques! Le Seigneur ne nous juge pas sur nos capacités naturelles et, au contraire, Il en tient compte: à l’un Il donne beaucoup de joie, à un autre, moins – une petite joie, une joie moyenne ou une très grande joie. Mais tous, à un degré ou à un autre, reçoivent la grâce, dit la Parabole.

Multiplier les talents.

La question est: comment faire fructifier la grâce de la joie, surtout à Noël, où nous est annoncée « une très grande joie »? – de trois façons:

  1. En « rendant grâce » par une prière de louange (psaumes, par exemple les cathismes 19 et 20), ou prière respiratoire: « gloire à toi, Seigneur Jésus, gloire à toi! »).
  2. En prenant les autres à témoin de la joie qu’on a reçue (faire une fête, par exemple, comme le fit cette femme qui avait retrouvé une drachme qu’elle avait perdue);
  3. Faire plaisir à la personne d’où nous vient la grâce de la joie, car c’est toujours par une personne, divine ou humaine, que nous la recevons.

Le péché d’ingratitude

Le péché consiste à « enterrer sa joie » au lieu de la multiplier par la gratitude. Le péché principal c’est l’ingratitude. En ce carême de Noël, apprenons à « placer » notre joie, même petite, pour qu’elle « rapporte »!