« La fatigue vient de la lutte de la nature et de la vie. Quand tu t’opposes à la vie, en jugeant, en critiquant, en te mettant en colère, tu perds la vie qui est en toi et tu te fatigues, et c’est bien normal puisque tu vas à contre-courant.
L’amour est le courant de la vie. La paix, le calme, s’obtiennent quand tu laisses la vie s’écouler à travers toi et que tu n’opposes plus de résistance à rien.
T’es-tu jamais fatigué quand tu te réjouissais, quand tu aimais, quand tu priais ? Tu te laissais alors porter par le courant de la vie, tu n’opposais pas de résistance. Tu t’ouvrais alors par le cœur.
Tu te fatigues quand tu cherches avec la tête : le cœur ne te fatigue jamais. Et la tête cherche sans cesse, elle trouve toujours autre chose à quoi s’accrocher : pourtant, par essence, l’esprit cherche la paix.
Donc, la lutte n’est pas entre nous et ce qui nous entoure, ou avec les circonstances de la vie : elle est entre nous et nous-même ; et cette lutte est celle qui nous épuise »