« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

L’architecture mérovingienne

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Les églises –

« Pour se faire une juste idée de la monumentalité de certaines églises mérovingiennes, il suffit de songer à la beauté des basiliques de Ravenne aux murs couverts de splendides mosaïques (le déclin de ce port après le haut Moyen Age explique l’exceptionnelle conservation de ces bâtiments). Des édifices de cette époque, il n’est malheureusement, en Gaule, presque rien resté, à l’exception du baptistère de Poitiers, aux murs rehaussés de pilastres et de composition géométriques de pierres et de briques. Le développement continuel des villes jusqu’à nos jours a été accompagné de la reconstruction de leurs sanctuaires en style roman, puis gothique.

Les techniques

« Les textes et les fouilles récentes permettent pourtant d’affirmer que les maçons mérovingiens héritèrent des techniques antiques et que leurs monuments parfois richement décorés pouvaient atteindre des dimensions considérables. Ainsi, à Paris, dans l’île de la Cité en avant de Notre-Dame, a été mise à jour la façade d’une église presque aussi large que le bâtiment actuel. Ces vestiges sont peut-être ceux de l’ ‘ecclesia’ édifiée par le roi Childebert. À Genève, des fouilles exemplaires, conduites sous et autour de la cathédrale, ont révélé un ensemble d’édifices comprenant deux basiliques encadrant une cour sur laquelle s’ouvrait le baptistère. Autour de ces sanctuaires ont été dégagées de nombreuses pièces dont l’une, pavée d’une mosaïque, pourrait correspondre à la salle de réception de l’évêque.

Les baptistères

« En ce temps-là, le baptême est encore une cérémonie collective solennelle. Il est administré, en principe, à Pâques, par immersion dans une piscine souvent polygonale placée dans le baptistère, petit bâtiment extérieur à l’église. Dans les enceintes des villes, se dressent de très nombreux autres sanctuaires et oratoires de tailles diverses et à leur périphérie s’élève une couronne de basiliques funéraires telles, à Lyon, Saint-Irénée, Saint-Laurent, Saint-Just, Saint-Nizier…

Églises paroissiales

« Dans les campagnes sont construites les premières églises paroissiales, souvent placées sous la protection de saint Martin. On en compte une vingtaine par cité au début de l’époque mérovingienne »

(Françoise Vallet : « De Clovis à Dagobert : les Mérovingiens ». Découvertes Gallimard, Réunion des Musées nationaux, Gallimard, Paris, 1995, 121.)