« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »  

Le bonheur du Carême

Cerf

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La bonne conscience – 

On présente souvent le jeûne, en particulier celui qui se pratique dans les grandes quarantaines liturgiques, comme une obligation religieuse. Celui ou celle qui respecte cette « obligation » se sent quitte et en règle, « orthodoxement correct », ce qui confine au pharisaïsme. Mais les fruits sont un peu moroses…

La liberté de l’âme

On peut présenter le jeûne comme un exercice favorisant l’attention et la vigilance de l’esprit ; comme un renoncement libérateur aux chaînes alimentaires, sexuelles, culturelles et affectives qui nous tiennent ; comme un changement de régime pour se nourrir « non seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche du Seigneur ». Tout cela est vrai.

Le jeûne par amour

Toutefois, le jeûne véritable est inspiré par l’amour. Tu aimes tellement ton Seigneur, sa personne divine, sa parole, son exemple, le témoignage de ses saints de génération en génération, que tu lui consacre sans effort le meilleur de toi-même. Le jeûne et toute l’expérience du carême, particulièrement celui de Pâques, est le témoignage de notre préférence absolue pour Dieu et pour sa parole, pour son amour et sa présence dans notre vie. Parce que nous aimons notre Maître, nous lui donnons la première place et nous ne nous laissons par rien distraire de cet amour.

L’enthousiasme

Les saints ne se privent de rien. Ils oublient seulement l’heure du repas ; ils oublient de boire et de manger. Soit, le souvenir de leurs péchés, c’est-à-dire le regret d’avoir été infidèles à l’amour de leur Maître et pour lui, leur coupe littéralement l’appétit et la soif. Soit, la ferveur, l’émerveillement, l’état d’enthousiasme charismatique à l’égard du Sauveur les nourrit et les abreuve, comme ce cerf altéré dont parle un psaume et qui se désaltère en Dieu seul.

Le plaisir en Dieu

Ainsi, le carême, le jeûne, la veille, les prosternations, ne relèvent d’aucune obligation ; ils ne relèvent que de l’amour. Et si nous faisons vraiment l’expérience de cet amour, le carême devient en temps exceptionnel de grâce et de légèreté. Ce n’est que du bonheur et que de la joie de vivre enfin, au moins pendant une parenthèse de quarante jours, dans la fréquentation quotidienne de la personne que l’on aime. Loin de toute frustration, c’est le temps où tu trouves ton plaisir en Dieu, comme dit encore un psaume…

(a.p. Marc-Antoine)
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