« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le calendrier de la Métropole roumaine : Avant-propos

Calendar spirala 2015

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En 2015, le Saint-Synode de l’Église orthodoxe roumaine propose que nous approfondissions l’importante mission de la paroisse et du monastère dans la vie chrétienne et que nous réfléchissions sur elle: chaque chrétien y recherche la communion parfaite avec Dieu et donc la réception en abondance de la grâce afin d’atteindre la perfection à laquelle nous invite le Christ, c’est-à-dire la divinisation.

Le chrétien est appelé à la perfection du jour même où, par le sacrement du baptême, il  est entré dans l’Église – le corps mystique du Christ. Mais cette entrée dans l’Église engage la communauté où sont reçus les baptisés à prendre soin de tous ceux qui lui appartiennent, en se montrant de plus en plus attentive à ses membres. Une communauté est vivante quand elle se préoccupe de tous ceux qui font partie d’elle, et cherche à n’en oublier aucun. L’Église manifeste sa préoccupation à l’égard de tous les hommes; elle est elle-même le lieu où s’apaisent les souffrances de l’âme et du corps. Dans cette mesure, elle tend à ce que cette mission revête la forme de l’entraide mutuelle de ses membres, particulièrement de tous ceux qui se trouvent dans la souffrance, comme le remarque le saint apôtre Paul: „les membres se témoignent une mutuelle sollicitude. Un membre souffre-t-il? Tous les membres souffrent avec lui. Un membre est-il à l’honneur? Tous les membres prennent part à sa joie. Or vous êtes le Corps du Christ, et membres chacun pour sa part” (1 Co 12, 25-27). Ensemble nous recevons le Salut, mais celui-ci s’acquiert par l’activité et l’oeuvre de la foi: „Montre-moi ta foi sans les œuvres; moi, c’est par les œuvres que je te montrerai ma foi” (Jac, 2, 18).

La mission de l’Église est la nôtre, celle de tous, à partir du moment où nous sommes entrés dans la fraternité du Christ par le baptême. L’appel du Christ Seigneur à nous aimer les uns les autres est adressé à tous: „Voici mon commandement: aimez-vous les uns les autres comme Je vous aimés.Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis” (Jean 15, 12-13). L’amour du prochain qui se trouve dans la souffrance nous est montré dans la parabole de l’homme tombé aux mains des brigands (Luc 10; 29-37). Le lieu où est conduit le blessé n’est autre que l’Église, dans laquelle le Christ nous confie aux soins du prêtre et de la communauté, montrant que la guérison de l’homme a lieu pleinement dans l’Église, par l’activité de la grâce et le service de l’homme: le Christ est Celui qui rétribue chacun pour l’amitié qu’il montre à celui qui souffre et que le Christ lui envoie. Aujourd’hui, plus que jamais, nous les baptisés nous sommes appelés à mener, dans la société, une vie chrétienne active, par laquelle sont mises en lumière les valeurs évangéliques que proclame le Christ Seigneur et que vit chacun en particulier. Nous sacrifier pour notre prochain signifie avant tout avoir de l’amour pour lui, et devenir ainsi ceux qui accomplissent l’exhortation du saint apôtre Paul: „portez les fardeaux les uns des autres et vous acomplirez ainsi la loi du Christ „ (Ga 6, 2), et encore: „c’est un devoir pour nous, les forts, de porter les faiblesses de ceux qui n’ont pas cette force”(Ro 15, 1).

La mission d’une nouvelle évangélisation de la Société revient en grande mesure aux serviteurs de l’autel; mais en même temps elle nous appartient à nous tous, quand nous menons sérieusement notre vie de chrétiens au sein de la communauté, en nous impliquant activement dans la paroisse où nous vivons.Nous voyons et traversons tous la crise profonde dans laquelle se débat la société contemporaine, du point de vue spirituel autant que dans le domaine moral ou économique. Le seul oasis de paix est constitué précisément par l’Église, qui est le lieu où descendent tous les biens dans le monde.

„Là où deux ou trois sont réunis en mon Nom, là Je suis, Moi aussi, au milieu d’eux” (Mat 18, 20). Tel est le motif pour lequel tous les dimanches et à l’occasion de chaque fête nous nous rassemblons dans l’espace liturgique de l’église, pour „rendre au Seigneur, pour tout ce qu’Il nous a donné! Je prendrai le calice du Salut et qu’invoquerai le Nom  du Seigneur!” (cf. psaume 115, 3-4)

Nos paroisses d’Occident ont plus que jamais besoin de l’aide de tous les membres de l’Église pour que l’Évangile puisse arriver jusqu’à l’oreille et au coeur de nos frères.Un grand nombre de nos communautés développe son activité dans des espaces loués et qui ne conviennent pas toujours aux services liturgiques. Pour cette raison, quand se présente l’occasion qu’une communauté acquière son propre lieu de culte, nous pourrions devenir tous fondateurs de cette paroisse en nous impliquant directement et en apportant l’aide que nous pouvons lui offrir. L’Église est le lieu où nous acquérons le Salut, le Royaume de Dieu qui, à la fois est au milieu de nous, et nous englobe tous, nous qui librement le demandons et le souhaitons.

La mission de notre Église en Occident ne se réduit pas aux paroisses que nous avons en assez grand nombre. Une vie spirituelle intense a engendré dans le coeur de certains fidèles le désir de vivre retirés dans la prière, et a donné également naissance aux monastères. Peuplés par des moines ardents, les monastères deviennent des oasis de prière, où les fidèles des paroisses peuvent trouver des moments de tranquillité et de méditation, loin du tumulte de la vie active des villes.

Le Saint-Synode de notre Église a également consacré l’année 2015 à saint Jean Chrysostome, pilier de l’Église, qui par son expérience et son implication profonde dans la vie de la Cité, a cherché à aider les chrétiens de son temps à lutter pour obtenir la couronne inflétrissable du Christ Époux. Nous disposons surtout des perles spirituelles des commentaires évangéliques de ce grand saint: portés sur les ailes d’un divin désir du Paradis, passons la vie actuelle et le temps béni que le Seigneur nous accorde, avec les arrhes de la  vie éternelle!

 

Le métropolite Joseph