« Ton Corps ressuscité n’est plus visible mais nos corps à nous sont là, notre chair, pour servir ton infinie compassion. Et, oserai-je le dire ? – Je pressens là comme une extension de ta résurrection : TU vis dans ma chair ; Tu as besoin de mon corps pour t’incarner encore.
Est-ce trop dire ? Est-ce porter atteinte au mystère de ta résurrection, ou bien plutôt lui offrir toute son extension ?
Je ne vois pas ton corps ressuscité ; je n’ai aucun accès sensible à toi ; et c’est mon tourment. Je ne peux que pressentir le frémissement ténu de ta présence quand je lis tes paroles, quand je surprends tes manières au détour des récits et aussi dans les éclairs furtifs de la Fraction et de la Coupe offerte » (Pâques 2022)