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Le linceul de Turin, ou saint Suaire

Linceul de Turin

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Historique –

Connu depuis dix-neuf siècles comme le linceul du Christ, portant une image de celui-ci « non faite de main d’homme », ce linge funéraire, aujourd’hui à Turin, a été vénéré par les chrétiens depuis les origines, comme l’attestent de multiples documents historiques et artistiques.

Après la disparition du corps du Christ, son linceul a dû être conservé précieusement par la première Église de Jérusalem. La relique, cachée pendant des siècles, alors que les chrétiens étaient persécutés dans l’ensemble de l’Empire romain, aurait été retrouvée au 6ème siècle à Constantinople, où elle resta très longtemps.

En 1204, cette ville fut mise à sac par les croisés occidentaux de la Quatrième Croisade qui s’emparèrent de nombreuses reliques. L’un des chefs de cette croisade, Othon de la Roche, aurait acquis alors le Linceul et l’aurait ensuite transporté à Athènes.

En 1215, le quatrième concile de Latran décréta que pour tous les chrétiens le vol de reliques constituait une faute grave. C’est sans doute pour cette raison que le Linceul fut secrètement conservé au château de Ray-sur-Saône, pour ne réapparaître au grand jour en France que 150 ans plus tard, en 1357, à la collégiale de Lirey, fondée par Geoffroy 1er de Charny. Le Linceul fut cédé aux chanoines par son épouse Jeanne de Vergy, descendante directe d’Othon de la Roche.

En 1471, le pape de Rome Sixte IV reconnaît la relique comme le linceul authentique de Jésus-Christ. Il établit un culte liturgique. Le Suaire bénéficia ensuite d’expositions solennelles régulières. Enfin, en 1578, il fut transféré à Turin, où il est resté jusqu’à nos jours.

Science

Suite aux recherches scientifiques conduites depuis 1830, invention de la photographie, le Symposium Scientifique International de Rome, réuni en juin 1993, apporta une conclusion. Si la Science soumet l’évaluation du Suaire au même niveau d’exigence épistémologique que celui qui est régulièrement atteint pour identifier les phénomènes physiques, elle ne peut, au vu des résultats déjà acquis, que conclure à l’authenticité scientifique de la relique, c’est-à-dire affirmer que la relique date d’une période comprise entre 300 avant et 400 après J.-C. : le crucifié du Linceul est certainement Jésus de Nazareth. À propos du linceul, les sciences révèlent ceci : il n’y a pas de trace de peinture ; l’image est constituée d’une oxydation très superficielle de la cellulose du lin ; le drap a contenu un homme de 1m78 de type sémite qui avait été dévêtu, flagellé, coiffé d’épines, frappé au visage, crucifié, mort sans bris des jambes, la poitrine perforée, et resté peu d’heures dans le linceul. Le corps a disparu sans perturber les caillots du sang des plaies.

L’empreinte n’a pas pu être reproduite jusqu’à ce jour ; en 1898, la photo négative a révélé une image merveilleuse enregistrée depuis des siècles ; en 1973, le décodage de cette image a permis de réaliser le relief d’une face admirable ; la datation médiévale proposée en 1988 par les tenants du carbone 14 peut être écartée, du fait que, à l’époque, on n’avait pas pris en compte tous les éléments ayant pu influencer la mesure.