« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le saint Esprit et les « plateformes »

Pentecôte

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En ligne –

Le saint Esprit n’est pas prisonnier des rites, des formes, de l’espace ou du temps. Il répond exclusivement, sans en être pour autant prisonnier, à la foi. Là où une personne confesse explicitement Jésus comme Seigneur, là est l’Esprit. Mais si, dans l’église, pendant l’épiclèse, je pense à autre chose ou si on me laisse jouer aux petites autos ou dessiner, je n’aurai pas de part à l’Esprit de Dieu. Un non encore baptisé qui confesse Jésus Seigneur reçoit la grâce du saint Esprit. Un baptisé qui laisse se dégrader sa foi et sa pratique évangélique se rend incapable de communier au saint Esprit, quand bien même Celui-ci descend comme la foudre. Il n’y a ni magie ni automatisme dans la religion « en Esprit et en Vérité ».

Pas de relativisme

Nous ne relativisons pas pour autant les sacrements et les rites liturgiques de l’Église, institués par le Christ, ses apôtres et les saints Pères avec la puissance de l’Esprit. Mais le contenu des rites et des sacrements est dans la foi, dans la confession authentique de Jésus comme Seigneur. Il est donc naturel que vous ressentiez la présence du saint Esprit, même à distance, même « en ligne », quand nous le demandons ensemble au Père céleste. Les saints qui vivaient dans le désert savaient souvent à quelle heure on célébrait dans l’église dont ils étaient éloignés par des kilomètres. Ils s’associaient à cette prière et l’Esprit descendait sur eux et sur tous ceux qui confessaient au même moment Jésus comme Seigneur. Mais Il ne descendait pas dans les belles églises des hérétiques pour qui Jésus n’était qu’un homme supérieur. La question est de communier au saint Esprit quand Il descend. En étant uni au Christ par la vraie foi, on peut s’ouvrir à l’Eau vive et vivifiante.

La liberté de l’Esprit

L’Esprit effectivement souffle où Il veut. Mais Il choisit de s’investir là où le Verbe est reconnu comme tel. Il souffle où Il veut, mais Il ne souffle pas n’importe où. Dieu n’est ni capricieux, ni arbitraire, ni anarchique. Il est libre: c’est différent! Ajoutons que l’Esprit souffle, non seulement là où la vraie foi est confessée, mais là où l’on fait la volonté du Père, c’est-à-dire là où l’on applique ses commandements. Même un Orthodoxe, s’il trompe ses frères, s’il cède à la tentation du pouvoir par exemple, a beau être un confesseur de la vraie foi, il ne sera pas un réceptacle de la grâce du saint Esprit. Ses actes, d’ailleurs, démontreront que l’Esprit n’habite pas en lui puisqu’il sera en contradiction avec la volonté du Père exprimée par le Fils. Les Orthodoxes ne se prévalent pas trop de la rectitude de leur foi: au Jugement dernier ils auront à rendre compte de leur orthopraxie comme le dit l’Évangile selon saint Matthieu, au chapitre 25.