« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Les enjeux du « genre »

une femme un homme

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« Contacts »

La Revue française de l’Orthodoxie a publié dans son numéro 242 (LXV° Année, Avril-juin 2013) quatre articles en relation avec la théorie du « genre » : L’altérité selon Mounier et la notion orthodoxe de personne humaine (Ivan Karageorgiev) ; Le mariage chrétien et la question du « genre » (Jean Breck) ; Approche patristique de l’anthropologie du genre chez Behr-Sigel (Valérie A. Karras) et Réflexions sur la théorie du « genre » (André Krajevitch). La réflexion anthropologique est au cœur de la préoccupation actuelle des chrétiens de différentes communautés. Et elle est au cœur de la crise de conscience de la civilisation planétaire qui est la nôtre.

« La Croix »

La quotidien catholique a, quant à lui, publié un dossier spécial de 8 pages : « Comprendre les enjeux du ‘genre’ » (mardi 12 novembre 2013, n°39731), pour aider à y voir plus clair dans le débat contemporain. En voici l’éditorial – les intertitres sont de nous.

Inquiétudes

« A dossier ouvert…

Premier ministre et ministre de l’éducation l’ont répété : il n’est pas question de ‘théorie du genre’ enseignée dans les écoles. Et pourtant, dans bien des familles, on s’inquiète de la diffusion d’une idéologie dont on ne connaît pas précisément le contenu mais dont on craint qu’elle ne bouleverse la représentation des sexes, ne conduise à l’indifférenciation et ne sème la confusion dans les esprits des jeunes. Certains chapitres de manuels scolaires peuvent en effet être source de questionnements.

Un questionnement légitime

La question du mariage et de l’adoption ouverts aux personnes de même sexe a avivé ces inquiétudes, quitte à produire des amalgames et des réactions excessives. Les études de genre, qui concernent beaucoup de sujets (littérature, sociologie, économie, histoire…), observent en quoi l’identité d’une personne est à la fois liée à son sexe biologique et à son environnement social, et quelles sont les répercussions de cette construction complexe sur une société, un système économique, une culture… L’éducation familiale et scolaire, l’environnement médiatique participent de cette construction de l’identité, avec, parfois, le risque d’enfermer filles et garçons dans des rôles stéréotypés, d’empêcher le développement de toutes les potentialités d’un être. Mais, à partir de ces travaux, au nom de la lutte contre les discriminations à l’égard des femmes, des personnes homosexuelles ou transsexuelles, certains en viennent à nier la différence biologique, considérée comme marginale, y compris dans le domaine de la procréation. Et poussent la démonstration jusqu’à la militance pour refuser la ‘norme’ hétérosexuelle qui serait oppressive.

Le sens de la différence sexuelle

Il faut pourtant entendre ce que les études de genre nous apprennent, comme elles peuvent aider à lutter contre des injustices. Mais il faut également réaffirmer en quoi la différence sexuelle a un sens, en quoi elle est fondatrice, et qu’elle n’est pas en soi synonyme d’inégalité. Dans une approche constructive de cette question complexe, pour stimuler la réflexion, La Croix ouvre pour ses lecteurs le dossier, avec pédagogie, calme et vigilance. » (Dominique Quinio)

 

Aux pages 14 et 15, une réflexion proprement chrétienne conduit à la conclusion que les chrétiens doivent travailler, étudier, approfondir le donné biblique dont ils se réclament à juste titre : « Il faut faire preuve d’une véritable exigence intellectuelle si nous voulons être crédibles dans notre proposition du trésor qu’est l’anthropologie chrétienne » (Jean Matos, Rennes).