« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

L’impuissance du diable

Impuissance du diable Jean Chrysostome Mère Antonia

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Actualité du thème –

Sous ce titre, nous avons accès, grâce au travail de notre sœur en Dieu, Mère Antonia, à un outil important pour le combat spirituel. L’actualité de cette publication (Jean Chrysostome, L’impuissance du diable, Le Cerf, Paris, 2013) tient au fait que, tous les jours, nous voyons, dans notre propre âme, dans notre comportement, et dans le monde qui nous entoure, combien « le diable est un lion rugissant, cherchant qui dévorer », comme l’écrit l’apôtre Pierre (1 Pi. ( 5, 8). Une tendance à notre époque serait de tout expliquer par des causes psychologiques ou économiques : en réalité, l’enseignement évangélique, comme l’expérience millénaire des chrétiens, démontre que le mal dans le monde et en nous-mêmes a une cause spirituelle – l’instigation du Malin, dont nous demandons tous les jours au Père céleste de nous délivrer.

La négligence humaine

Dans les deux homélies qui sont éditées dans ce livre, saint Jean Chrysostome insiste sur le fait que le diable ne peut avoir aucune influence sans la complicité humaine. C’est notre négligence, l’usage paresseux de notre volonté et de notre liberté qui ouvrent la porte à l’influence maligne. Par exemple, c’est « à cause de l’insouciance à l’égard des paroles de Dieu qu’Adam et Ève ont été trompés par le démon : dès lors, ce n’est pas tant à cause de la malice du démon que par leur négligence qu’ils sont tombés » (Introduction, p. 33).

Le libre choix

Pour Chrysostome, comme pour les autres Pères, la liberté de choix est fondamentale, car elle est à l’origine du mal comme de la vertu. Le mal ne peut venir de la nature, qui est bonne ; il est le résultat d’un mésusage du libre arbitre. Mais celui-ci est fortifié par l’Esprit saint, qui soutient celui qui a pris une bonne décision. L’auteur des homélies présente souvent la grâce du saint Esprit comme l’auxiliaire de la liberté humaine. La bonne volonté humaine ne suffit pas ; mais la venue du Christ et celle du saint Esprit rendent le combat du chrétien plus aisé que n’était celui des anciens, parce que la grâce est maintenant beaucoup plus abondante.

Exemples bibliques

Saint Jean Chrysostome, dans les deux homélies en question, se réfère continuellement à la sainte Écriture. Il y trouve des exemples pour illustrer l’enseignement ascétique, par exemple Adam et Job. Il met en évidence la supériorité morale du second parce qu’il a montré la souveraineté de la volonté humaine dans les épreuves. L’un et l’autre ont été tentés. Le second a triomphé là où le premier a connu la défaite. Comme souvent chez les Pères, Job est « par excellence l’athlète de la souffrance, l’image du juste persécuté, vainqueur et couronné » (p. 42).

Responsabilité humaine

La conclusion des deux homélies conduit à responsabiliser l’être humain. Il serait trop facile d’accuser le Malin de tous nos maux, alors que l’être humain a été doté par Dieu de la souveraine liberté de discernement, de choix et de décision. L’enseignement des saints Pères tend à valoriser l’être humain, à souligner la réalité de l’image divine en lui, et à rappeler, à l’encontre de toute forme de manichéisme, que le Malin n’est pas un dieu !