« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Mon enfant refuse de communier…

enfant recevant la sainte communion

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La pratique de l’Église –

L’enfant a dans l’Église la même dignité que celle de l’adulte. Il est, à sa mesure toutefois, un célébrant, un membre du sacerdoce universel, un prêtre enfant. Sa place est royale, et, par l’Esprit prophétique, il voit ce que bien des grandes personnes ne voient plus. « Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits, dit Jésus, car, Je vous le dis, leurs anges se tiennent sans cesse en présence de mon Père qui est aux cieux » (Matthieu 18, 10). Et la Parole dit encore : « de la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle Tu t’es préparé une louange » (ps.8, 3). La communion des bébés et des enfants est normale, car nous nous nourrissons de Dieu plus que nous le comprenons.

Ne pas les forcer

Si un petit enfant ne veut pas communier, se détourne du calice au dernier moment et le repousse, ne le contraignons pas. Toute contrainte génère une réaction et peut-être un rejet plus violent. Eucharistie veut dire joie, gratitude et fête divino humaine. Personne ne peut être obligé à se réjouir. Jésus Christ dit : « laissez venir à moi les petits enfants » (Matthieu 19, 14 ; Marc 10, 14 ; Luc 18, 16). Cette parole implique la liberté d’aller vers le Christ par le saint Esprit : laissons-les venir… Il est caractéristique que cette parole se trouve dans les trois évangiles synoptiques ; l’attitude de Jésus avec les petits a impressionné la communauté. Il procédait par amour ; Il ne disait pas que les enfants sont trop petits et ne peuvent pas comprendre… La Tradition a toujours mis l’imprégnation et l’influence avant la compréhension.

Ne pas les empêcher

Le Seigneur dit également à propos des petits enfants : « ne les empêchez pas de venir à moi ». Il y a plusieurs façons de leur interdire l’accès au Christ et à son saint Calice : les maintenir toujours au fond de l’église ; ne pas, ou rarement, venir à l’église avec eux ; les distraire de la présence du Christ par des jeux ou des paroles vaines ; leur laisser sentir la discorde entre nous, notre manque de foi, notre tiédeur… Nous les préparons à l’eucharistie quand nous nous y préparons ! Une atmosphère pleine d’amour et de respect à la maison, l’habitude de prier devant les icônes domestiques, le fait que les parents et les parrains prient pour les enfants, la pratique du pardon mutuel le plus tôt possible (une maman peut demander pardon au petit de deux mois contre qui elle s’est impatientée), la lecture du saint Évangile près du berceau, la consommation à la maison d’un peu de pain béni et d’eau consacrée ouvrent la voie à la sainte communion. Surtout, aimons les enfants ! L’apôtre Paul suggère aux femmes plus âgées dans la communauté « d’apprendre aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants » (Tite 2, 3-4).

Participer

Nous pouvons participer à la sainte liturgie en venant au premier rang avec les bébés, particulièrement quand est proclamé l’Évangile. Il est important que le plus tôt possible l’enfant perçoive le lien organique de la Parole et de l’Eucharistie, même si cela est confus au début. Nous leur montrons les saintes icônes, la Croix, le geste du Prêtre qui bénit ou qui porte les offrandes – nous cherchons une pédagogie des tout-petits. Et nous leur disons qu’ils vont recevoir, non pas du pain et du vin, mais le corps et le sang de Jésus, à la rigueur le Pain des anges… Disons-leur toujours du bien du Prêtre, de l’église et de la communauté des Frères. Qu’ils ne nous entendent jamais parler mal de ceux-ci – même tout petit, l’enfant perçoit le contenu négatif de certains propos…

Communier avant eux

L’enfant a peut-être peur, parce qu’il n’est pas habitué à communier. Communions nous-mêmes, et laissons les autres enfants, communier avant lui. La communion est une procession, qui a commencé avec la vénération des icônes, le début de la célébration, avec la petite et la grande entrée, avec la lecture de l’Évangile. Si l’enfant voit son papa et sa maman arriver devant le Calice et communier, il aura confiance qu’ils participent à une nourriture très bonne, et il aura peut-être envie de goûter ce qu’ils savourent si religieusement et avec tant de joie. La communion des petits enfants est liée au renouveau eucharistique de la communauté paroissiale tout entière.