« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Peut-on aimer sans souffrir ?

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L’allégresse d’aimer –

L’amour, sous une forme ou sous une autre, parce qu’il est divin, n’est que joie, bonheur, émerveillement d’autrui, célébration de la personne aimée, qu’elle soit divine ou humaine. Dans l’amour, l’être humain trouve son accomplissement et sa perfection parce qu’il rejoint sa finalité naturelle qui est la ressemblance à Dieu.

Un dilemme

Interrogeons nos amis : préfères-tu aimer et souffrir ou ne pas souffrir et ne pas aimer ? La réponse sera probablement : je voudrais bien aimer sans souffrir ! Je voudrais bien aimer et me dilater dans l’amour ! Pourtant, par expérience, nous savons qu’il y a une rencontre pathétique entre amour et souffrance.

Les ennemis de l’amour

La première raison est la passion égoïste. La jalousie, l’impatience, le jugement, la convoitise, le despotisme se lèvent souvent contre l’amour et font souffrir. L’amour ne fait pas souffrir : ce qui est contraire à lui le crucifie. Il a de redoutables ennemis, depuis le principe de ce monde. Le Malin, par jalousie, ne supporta pas l’amour partagé par Dieu et l’homme. Incapable d’aimer l’amour dont ils s’aimaient, il ne songea qu’à le détruire. Ainsi souffrent également ceux qui ne reçoivent pas de ceux qu’ils croient aimer l’amour qu’ils attendent d’eux !

Souffrir par amour

Une autre raison vient de l’amour lui-même. L’amour crucifié, même s’il ne se plaint pas, souffre. De quoi souffre-t-il ? Amour véritable, il ne souffre pas égoïstement pour lui-même ; il n’a pas mal à lui-même. Il souffre pour autrui. La sainte et vivifiante Croix révèle un amour immense qui ne veut pas qu’autrui soit privé du bonheur. Le pécheur s’en prive lui-même : l’amour ne peut le supporter et en souffre. La grande prière de consécration des eaux dit que le Créateur ne supporta pas l’état dans lequel s’était mise l’humanité.

La souffrance pour autrui

La grande et belle souffrance de l’amour est la compassion. Le saint Évangile montre l’Amour en Personne, le Christ Seigneur fait homme, les entrailles déchirées à la vue de la souffrance des autres. Notre Dieu est un dieu de miséricorde et d’amour pour l’homme. Impassible par nature, le Seigneur et Souverain de tous les mondes, éprouve paradoxalement sa grande et magnifique Passion : l’Impassible se met dans la situation d’avoir mal aux hommes. L’amour ainsi souffre de voir se priver eux-mêmes du bonheur ceux qu’Il aime.

La parentalité

De vrais parents souffrent par amour pour leurs enfants. Ils ne sont pas égoïstes ; ils ne pensent pas exclusivement au bonheur que leur enfant peut leur donner. Ils souffrent de voir leurs enfants malheureux. Le père du Fils prodigue ne disait rien ; il ne se plaignait pas ; il ne faisait pas de reproche à son fils ingrat. Il l’attendait dans une souffrance silencieuse et aimante, devinant les maux et les peines auxquels son fils bien aimé se livrait. Il n’avait pas mal à soi : il avait mal à son fils. Il souffrait par amour ; il était amour souffrant. Il se connaissait ainsi comme amour.

(a.p. M.-A.) – 27/02/21
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