” Le Christ est ressuscité ! ”                  ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”       

Pourquoi se confesser une fois par mois ?

Confession et absolution

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Ce qui est bon pour l’homme – 

Ne transformons pas la vie de l’Église du Christ en système de règles. Rien n’est obligatoire. Être chrétien non plus n’est pas obligatoire ! Ce que le Christ propose à ses disciples, ce sont, non pas des règles, mais des voies d’évolution et de croissance à sa ressemblance. Le sacrement de la confession, par exemple, est pratiqué de façon très différente suivant les Églises locales et même, à l’intérieur d’une même Église, suivant les régions. Dans certaines Églises, la confession a presque disparu ; dans d’autres, elle est associée rigoureusement à la sainte Communion.

La communion régulière

Là où la communion fréquente est encouragée, parce qu’elle est considérée comme la substance de la vie chrétienne, la confession sacramentelle est souvent encouragée également. Pourquoi ? – parce que le modèle de la démarche eucharistique se trouve dans la Semaine sainte et la préparation à la communion pascale. Chaque dimanche étant la célébration de la Résurrection, il est compréhensible qu’on s’y prépare – évêques, prêtres et laïcs – comme on se prépare à communier à Pâques. La dimension pascale de la vie chrétienne est bonne à rappeler de temps à autre. Et par la confession fréquente nous luttons contre la banalisation de l’expérience eucharistique.

Le souvenir des fautes

La régularité de la confession des péchés est ainsi proposée, non comme une règle, mais comme un bienfait, puisqu’elle entretient dans le cœur la conscience de la Résurrection manifestée en chaque baptisé comme miséricorde. Elle comporte l’avantage d’entretenir la mémoire. Que nos péchés soient pardonnés n’est pas un fait que l’on remet en question : ce miracle s’accomplit à la prière de l’Église et par le ministère pastoral. Mais notre intérêt est de nous souvenir de nos péchés, quoique nous espérions que le Seigneur pour sa part les oublie. Le souvenir des fautes qu’on a commises nous garde de les répéter et entretient en nous une sainte horreur du péché, ce qu’on appelle le repentir.

Entretenir le sens du péché

Certains fidèles suivent la confession sacramentelle chaque semaine, d’autres plus rarement : le rythme mensuel est conseillé par certains de nos anciens et de nos évêques, comme un minimum pour qui souhaite communier tous les dimanches, ce qui est tout de même normal. Au cours du mois, il se passe tellement d’évènements qui nous font frôler l’enfer, que nous souhaiterons nous confesser plus souvent. Et les prêtres observent que ceux, prêtres et fidèles, qui se confessent moins d’une fois par mois tendent à se confesser encore plus rarement et bientôt commencent à être insensibles au mal qu’ils font, qu’ils pensent ou qu’ils disent. En somme, le sens du péché s’entretient par la confession au moins mensuelle.

Demander pardon plusieurs fois par jour !

Nous parlons ici de la confession sacramentelle, célébrée à l’église et en présence du prêtre dont la charge est de transmettre le pardon que le Seigneur donne par la grâce des saints apôtres. Mais il est toujours utile de rappeler que l’aveu de nos fautes, l’expression de notre regret et la demande à Dieu d’en être pardonné ne sont pas mensuels : ils sont quotidiens ! Plusieurs fois par jour même nous nous tournons vers le Christ invisiblement présent par le saint Esprit et nous lui demandons pardon des fautes dans lesquelles nous venons de tomber : par exemple, « pardonne-moi le jugement, Seigneur Jésus, pardonne-moi ! » ; « garde moi de la convoitise, de la jalousie, etc. ! » – chaque fois que nous péchons ne serait-ce qu’en pensée, nous nous confessons directement au Seigneur – en perspective de la prochaine confession sacramentelle où nous attendrons du prêtre qu’il atteste que le Fils de Dieu nous a remis nos dettes. La lutte pour une vie sans péché est continuelle : elle est une tension ininterrompue vers le Royaume…

(a.p. Marc-Antoine)