« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Préparation à Pessah, la Pâque juive

Thora

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La préparation de Pessah (prononcer Pessarr !) commence immédiatement après la fête de Pourim, un mois donc avant la Pâque elle-même, du 25 mars au 2 avril, cette année. Avant la fête et son célèbre Seder, repas commémoratif et rituel, la célébration est précédée de préparatifs précis au sens symbolique important et pédagogique.

Le vieux levain

Tout le hametz (prononcer Rametz !) (levain, ferment et par extension tout ce qui peut fermenter), nourriture et boisson à base de cinq céréales qui fermentent et tout levain doivent être éliminés de la maison où a lieu un grand « ménage de printemps » ! Les cinq céréales concernées sont le blé, l’orge, l’avoine, l’épeautre et le seigle.

Céréales et levain sont soumis à trois interdits : interdit d’en manger, d’en voir et également d’en avoir que l’on pourrait trouver. Le hametz symbolise le yetser hara, le mauvais penchant qui pousse l’homme à fauter ; par conséquent sa recherche assidue et méticuleuse en vue de son élimination revêt une grande signification morale. C’est à l’aide d’une bougie que l’on recherche le hametz le 13 Nissan au soir. L’usage est d’éliminer le hametz, « biour hametz » en le brûlant ou en le jetant au vent ou à la mer. Sa destruction doit avoir lieu le 14 Nissan avant la fin de la matinée.

Tout le hametz qui n’aura pas pu être consommé avant Pessah devra être vendu à un non Juif et la défense d’en consommer entre en vigueur le 14 Nissan au matin. La vente du hametz ne doit pas être fictive mais une véritable opération commerciale suivant les prescriptions talmudiques.

Un jeu de vaisselle spéciale est prévu pour les repas de Pessah et pour la cuisine car les instruments ménagers ne doivent pas être ou avoir été en contact avec les aliments interdits.

Toute la maison a donc été parfaitement débarrassée du hametz, dans ses moindres recoins, les poches des vêtements sont retournées, les livres dépoussiérés et aérés etc…

La veille du repas pascal (appelé Seder, qui signifie ordre) le père de famille se livre à une recherche symbolique du hametz à la lueur d’une bougie. Il inaugure sa recherche par une bénédiction et comme une bénédiction ne doit pas être vaine, il lui faut trouver quelque chose, aussi la mère et les enfants ont-ils pris soin de cacher dix petits morceaux de pain dans les différentes pièces de la maison…  au père de les trouver et de les éliminer ! Une fois rassemblés, on brûle ces morceaux et une formule d’annulation annule tout hametz qui aurait été oublié par mégarde.

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