« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Qu’attendons-nous de l’Église ?

Eglise Romane Saint-Hilaire

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Reformuler la question –

L’Église, c’est nous, les baptisés, les membres du corps sacerdotal du Christ. Évêques, prêtres, diacres et laïcs composent une hiérarchie (un ordre sacré) qu’on appelle l’assemblée. Renonçons à penser que l’Église, ce sont les autres ! Tous, nous sommes consacrés.

Ce que nous attendons les uns des autres –

1) la fraternité, l’amour fraternel, la compassion, en premier lieu. « Dites-vous la vérité les uns aux autres » (Zacharie 8, 16). « Confiez-vous les uns aux autres » (Jacques 5, 16, et toute cette lettre). Le pardon réciproque, la prière mutuelle, vont avec la confiance : l’amour aime la vérité.

2) le témoignage de foi, au sens de vraie foi (s’enseigner les uns les autres) et de confiance en Dieu : le témoignage de celui qui croit édifie les frères.

3) la jouissance et le partage des dons et des charismes répandus dans la communauté. Tous les dons (naturels, et venant d’en haut) sont à mettre en commun – relire les épîtres de saint Paul (1Cor 5 ; 7, 7 ; 12, 4). Nous nous enrichissons les uns les autres.

Ce que nous attendons des pasteurs

Évêques, prêtres et diacres ont été consacrés à notre service ! Nous attendons leur sollicitude, leur amour, leur serviabilité, la justesse de leur enseignement, leur discernement dans la perplexité. Nous comptons sur eux pour nous apprendre à prier et nous entraîner dans une célébration belle et agréable à Dieu. Ils sont des missionnaires parmi nous, car nous avons continuellement besoin que nous soit rappelés les engagements et la grâce du saint baptême. Ils nous aident à communier dans les meilleures conditions et à participer aux sacrements comme des acteurs sacerdotaux véritables. Nous les appelons Pères, et ce sont des Frères, à nos côtés.

Ce qui est attendu de nous par le monde

Le monde contemporain, apparemment, n’attend rien de nous. En fait, la noblesse, l’aspiration au sacrifice de soi, l’amour de la beauté, ornent le cœur de notre prochain. Nous devrions être au service de ces vertus cachées. Être missionnaire, c’est travailler à faire prendre conscience de l’œuvre déjà actuelle de l’Esprit ; c’est éveiller par les charismes de l’Esprit le Christ qui dort en chaque être humain. Nos voisins attendent un discours intéressant et convainquant, mais encore plus l’écoute et l’accueil humble et souriant.

Qu’est-ce que le Christ attend de nous ?

Vraie question… Par la foi et le baptême, nous sommes ses disciples. Lisons le saint Évangile tous les jours, et nous verrons ce que le Christ attend de son peuple : la foi véritable, la pratique des commandements (amour du Père et du prochain ou du Frère), la vigilance et la vie dans la liberté de l’Esprit. Et nous, nous attendons de lui ce qu’Il a promis : sa joie et l’éternelle vie en lui, unis au Père dans l’Esprit (Jean 17, 13) !