Des consacrés –
La vie d’un baptisé est une vie consacrée. Nous croyons sur parole notre Maître, le Sauveur et Seigneur Jésus Christ et nous le suivons. Nous sommes ses disciples. Cet état a des conséquences concrètes parce que nous a été communiqué par le saint Baptême un mode de vie divin. Nous cherchons à imiter le Christ Dieu, à lui ressembler et à nous assimiler à lui. Hommes et femmes, nous sommes membres de son sacerdoce, ce qui nous engage beaucoup.
La prière comme action
Le premier acte quotidien est la prière. Elle consiste à reconnaître la place que le Christ a dans notre vie, à le reconnaître comme Seigneur. Nous le glorifions comme Dieu parfait et comme Homme parfait. Nous le remercions pour tout ce qu’Il fait, avec le Père et le saint Esprit, pour nous, pour notre famille, pour nos collègues de travail, pour nos voisins et pour le monde entier. Nous lui demandons d’accorder la liberté aux captifs, la santé aux malades et la réconciliation à ceux qui sont en discorde. Nous lui demandons d’inspirer à nos chefs de bonnes initiatives en faveur de la paix et de la justice.
Faire la volonté du Père
Toutefois, la prière ne suffit pas. Si nous faisons une demande et que nous ne nous engageons pas à contribuer à sa réalisation, nous ne sommes pas cohérents. Par exemple, nous disons au Père « que ton Règne vienne ! » : mais, que faisons-nous pour que ce Règne arrive ? Par beaucoup de petites actions nous pouvons contribuer à son instauration. Il est très facile d’adresser un message d’affection et de soutien à une personne seule, de rendre visite à un malade, d’envoyer une petite somme à un frère ou à un ami – même à un ennemi ! Nous pouvons faire notre possible pour que, autour de nous, les gens soient heureux ; cherchons à faire tout le bien possible, à aimer tous et toutes ; demandons aux autres ce qui leur ferait plaisir et ce que nous pourrions faire pour eux.
Les dons du saint Esprit
Notre religion est très simple. Relisons l’épître de saint Jacques de Jérusalem, le premier évêque du monde. Relisons également la première épître de saint Paul aux Corinthiens. Il ne s’agit pas d’une morale abstraite. Il s’agit simplement d’être cohérent avec le fait de la résurrection du Sauveur, de tirer les conséquences de la Résurrection, dont la première est l’acquisition de l’amour du Christ. Or cela est possible par la grâce du saint Esprit. Cultivons au quotidien les dons de l’Esprit : la conscience de la présence invisible du Seigneur Jésus parmi nous et en chaque personne que nous rencontrons, la douceur, la patience, l’amabilité, la compassion, le discernement et surtout l’humilité.
La bienveillance universelle
Au quotidien nous pouvons faire beaucoup du bien, non seulement aux personnes humaines, mais à toutes les créatures. Tendons déjà à ne pas faire de mal, à ne pas faire souffrir les gens, les animaux et les plantes. Mais il ne suffit pas de ne pas faire de mal. N’omettons pas d’honorer la Création de Dieu car toute créature est appelée à trouver sa forme de bonheur en Dieu. En tout, prenons exemple sur le Seigneur Jésus Christ, sur les saints ses amis, qui se montrent bons et bienveillants à l’égard des hommes et de tous les êtres. Une façon d’exercer la bienveillance divine parmi les hommes et les créatures consiste à s’intéresser à leur façon d’exister, à étudier les lois qui gouvernent leur activité, car ces lois sont des raisons divines imprégnées dans la Création par celui qui est en Personne la Pensée du Père, le Seigneur Jésus Christ.