L’Église de Serbie porte en terre, ce mois-ci, deux de ses hiérarques, le métropolite Amphiloque du Monténégro, entré dans son repos le 30 octobre dernier, et le patriarche Irénée de Belgrade, malade du virus, et rappelé par Dieu vendredi 20 novembre. Le Seigneur leur accorde la mémoire éternelle !
Le 15 novembre, cette même Église souveraine a célébré le huitième anniversaire du repos du saint patriarche Paul. Celui-ci a laissé le témoignage suivant, typique de la conscience chrétienne.
« Il est indigne de chercher à défendre son droit contre les malfaiteurs, hommes ou peuples, par les mêmes moyens qu’eux. Il n’est pas d’intérêt national, familial, personnel qui puisse nous donner le droit de répondre au crime par le crime. Nous avons appris de nos ancêtres qu’il vaut mieux perdre la vie que pécher contre son âme. Et lorsque ce dilemme s’est posé, notre peuple a toujours sauvé son âme. Voilà quel peuple nous fûmes et tel qu’il nous faut être à nouveau. Cela ne sera pas à notre honneur, ni en tant que chrétiens, ni en tant que descendants de nos aïeux, de faire le mal et d’en attendre le bien car le mal n’engendre pas le bien, ni au Kosovo, ni ailleurs. » patriarche Paul de Serbie