« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Tient-on des cierges allumés quand l’Évangile est proclamé ?

cierge allumé

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Le geste pascal –

À Pâques, et pendant tout le temps pascal, les fidèles tiennent des cierges allumés au cours de tous les offices, particulièrement quand le saint Évangile est proclamé. Ce geste atteste la Résurrection et notre foi en elle. Les cierges ont été allumés pendant la nuit de la Résurrection quand le président de la célébration disait : « Venez prendre la lumière ! » Le Christ est Lumière, Il est la lumière du monde. Les offices dérivés du temps pascal comportent ce geste, comme également la station debout : pendant le sacrement des saintes Huiles et pendant la divine liturgie, surtout dominicale, on tient, ou on peut tenir un cierge allumé. Ce geste est assuré pendant toute la célébration ; ou bien on l’assume seulement pendant la lecture de la Bonne Nouvelle. De même, quand ils viennent communier, certains fidèles, notamment roumains, portent un cierge allumé, car toute communion eucharistique dérive de la communion pascale.

Les enfants

Ces gestes tendent à devenir plus rares à mesure que l’on s’éloigne de la célébration de la Résurrection et du temps pascal. Pourtant, chaque célébration dominicale est porteuse du message pascal. On peut encourager à garder cette tradition, pour la lecture de l’Évangile et pour la communion. Si l’on ne veut pas insister auprès des adultes, il est bien de proposer aux enfants, au moment de la proclamation du saint Évangile, de se réunir autour de la Parole, lue par le Prêtre ou le Diacre ; il est bien qu’ils tiennent un cierge allumé à ce moment-là. Bien entendu, le discernement conduira à observer si l’enfant tient son cierge bien droit, s’il est attentif à son propre geste. Après la lecture, l’enfant placera son cierge sur le chandelier prévu à cet effet. Dans certaines églises, il pourra alors vénérer l’évangéliaire, encore que ce geste-là appartienne très spécifiquement à l’office de matines, quand, justement, on lit, le dimanche, un des évangiles de la Résurrection.

Être pédagogues

Il est vrai que les adultes – parents, parrains, diacres et prêtres, ainsi que chaque membre de la communauté paroissiale – peuvent faire preuve de pédagogie. Leur rôle est d’enseigner à l’enfant le sens du geste qu’il assume, de lui montrer comment l’accomplir d’une façon qui soit belle, et sans abîmer le sol par l’écoulement de la cire. C’est la tâche des adultes d’enseigner et de transmettre le dépôt, comme le dit le Christ (Matthieu 28, 20). Ils montreront à l’enfant comment tenir son cierge à hauteur du visage, de façon à être éclairé par la vraie lumière, et pour que ce geste ait la valeur d’une confession de foi dans la Résurrection. Cela peut se comparer aux rameaux que l’on tient en la fête de l’entrée du Seigneur à Jérusalem : ils sont brandis à bonne hauteur comme des signes de victoire. Il vaut mieux enseigner à accomplir les gestes d’une belle façon que de les laisser, ou de les faire disparaître, pour des raisons d’ordre, de sécurité ou de confort. La Liturgie, dans tous ses aspects, est une célébration, une fête et une proclamation de la  vraie foi. Elle est un crédo en action.