Amour sans bornes –
La miséricorde divine est sans limite. Elle est inconditionnelle. Nous connaissons Dieu par son Fils unique engendré, le Christ. Celui-ci, image parfaite du Père, a montré par toute sa vie et son enseignement que l’amour divin n’est pas soumis à condition. L’amour du Père dépasse totalement la compréhension que nous pouvons en avoir. Il ne peut être expliqué par des concepts humains. C’est pourquoi le Seigneur a choisi, non de nous en faire l’exposé théorique, mais d’en faire la démonstration par la Croix.
Les sacrements
Par le saint Baptême, tous nos péchés sont pardonnés. Lors du Jugement ultime, Dieu ne les prendra pas en compte. Il ne nous reprochera pas les péchés commis avant notre baptême. Et si, par faiblesse, nous commettons de nouveaux péchés, nous pouvons en être pardonnés en les confessant et en en recevant l’absolution. Ce sera chaque fois un renouvellement de la grâce du saint Baptême. Pour cela, il est indispensable d’être sincère et vrai ; de nous adresser au Christ d’un cœur pur avant même le sacrement de la confession et de nous y préparer par la prière. Dieu pardonne toujours, mais nous ne recevons son pardon que si notre cœur est préparé par la foi, par l’amour et par un vrai regret de nos fautes. L’amour de Dieu est sans limite ; c’est à nous de ne pas lui en mettre !
Le ministère pastoral
Le Seigneur pardonne toujours, mais Il atteste ce pardon par le ministère de son Église. Bien entendu, quand nous prions sincèrement pour demander au Seigneur le pardon de nos péchés, Il nous exauce. Mais Il a établi également un ministère spécial, celui des évêques et des prêtres, pour attester ce pardon et même l’exercer de façon objective. Quand nous prions, nous pouvons recevoir la certitude intérieure que nous sommes pardonnés. Mais cela ne suffit pas : nous avons besoin qu’un témoin qualifié par un mandat divin certifie ce pardon. Et nous avons besoin d’être réconciliés avec l’Église, le peuple des baptisés. Un chrétien n’est pas un individu isolé : il est une personne qui appartient au Corps du Christ, l’Église.
Présence du Christ dans les sacrements
Le Christ a donné aux apôtres et à leurs successeurs, évêques et prêtres, la grâce de pardonner les péchés (Jean 20, 22-23). Nous nous confessons avec ceux-ci parce qu’ils peuvent nous délier de nos péchés, ce que personne, ni nous-mêmes, ne peut faire. Le prêtre ou l’évêque nous réconcilie avec l’Église. Personne ne peut faire ce que fait l’évêque ou le prêtre. Ils attestent que nous sommes pardonnés. Qui nous dira cette parole même du Christ: « Va ! Tes péchés sont pardonnés ! », si ce n’est le prêtre ? Ainsi, l’absolution par le baptême ou par le sacrement de l’absolution ne sont pas des actes automatiques, magiques ou juridiques. C’est le Christ Dieu, présent et agissant, qui pardonne et sauve par le pouvoir souverain donné à son Église après qu’Il eut triomphé du péché par sa victoire sur la mort à Pâque.