« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Une prière de Marie Noël

Marie Noel

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Beaucoup de nos écrivains français connaissent Dieu et croient en lui. Nous avons à les découvrir. Ils expriment souvent une foi chrétienne universelle où les Orthodoxes eux-mêmes se retrouvent !

Prière –

Mon Dieu, source sans fond de la douceur humaine

Je laisse en m’endormant couler mon cœur en Vous

Comme un vase tombé dans l’eau de la fontaine

Et que Vous remplissez de Vous-même sans nous.

 

En Vous demain matin je reviendrai le prendre

Plein de l’amour qu’il faut pour la journée. ô Dieu,

Il n’en tient guère, hélas ! Vous avez beau répandre

Vos flots en lui, jamais il n’en garde qu’un peu.

 

Mais renouvelez en moi sans fin ce peu d’eau vive,

Donnez-le-moi dès l’aube, au pied du jour ardu

Et redonnez-le-moi lorsque le soir arrive,

Avant le soir, Seigneur, car je l’aurai perdu.

 

Ô Vous de qui le jour reçoit le jour sans trêve,

Par qui l’herbe qui pousse est poussée en la nuit,

Qui sans cesse ajoutez à l’arbre qui s’élève

L’invisible hauteur qui dans l’air le conduit,

 

Donnez à mon cœur faible et de pauvres limites,

Mon cœur à si grand ’peine aimant et fraternel,

Dieu patient des œuvres lentes et petites,

Donnez à chaque instant mon amour éternel.

(Les Chants de la Merci, 1930)
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