« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Visite à la Synagogue

Thora

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Les racines

Le 16 janvier dernier, un groupe de chrétiens orthodoxes de diverses paroisses de la Région parisienne a assisté au Shabbat. Une façon privilégiée pour les baptisés de connaître leurs racines juives. Il ne suffit pas d’étudier. La rencontre des personnes, la découverte de la vie des communautés, l’écoute commune de la parole de Dieu, constituent des voies irremplaçables, aussi bien pour les juifs qui rendent visite à une église chrétienne, que pour les chrétiens invités dans une synagogue.

Adath Shalom

Ce nom « signifie littéralement ‘Assemblée de la paix’. C’est le nom hébraïque que s’est choisi notre communauté, lorsqu’elle fut fondée en 1989. Adath Shalom fait partie du mouvement Massorti mondial, terme qui signifie ‘traditionnaliste’, et est affiliée au courant religieux ‘Conservative’ américain. Entre le rigorisme et la déshérence, c’est un judaïsme qui se donne pour vocation de concilier tradition et modernité, et qui regroupe un million de membres à travers le monde. Nos offices conservent pour l’essentiel la trame liturgique fondamentale de la tradition juive. Ils sont toutefois ‘égalitaires’ en ce qu’ils prennent en compte l’émancipation de la femme telle qu’elle a été entérinée par les maîtres de la loi juive de notre mouvement. Des petites différences de coutume entre hommes et femmes peuvent néanmoins être observées. L’étude des textes traditionnels, la quête du sens, par la réflexion et la discussion, occupent une place prépondérante […] » (extrait du livret d’accueil distribué aux invités)

L’office du Shabbat

« Les offices constituent dans le judaïsme un moment privilégié au cours duquel chaque individu se rattache spirituellement à la collectivité. Ainsi toute la communauté se ressource à la mémoire vivante d’Israël, renoue l’alliance sacrée avec Dieu, et reconstitue le tissu social autour de cette vocation morale et éducative » (id.).

Déroulement de l’office

L’office du vendredi soir comporte le « kabbalat shabbat » (accueil du Shabbat comme une fiancée très attendue), le « shêma » (« écoute, Israël ! ») et ses bénédictions, la « âmida » (la prière), la « dracha » (homélie), et le final marqué par la prière « âléinou », qui exprime l’espoir de l’harmonie universelle.

Le samedi matin, l’ordonnance est la suivante : « birkot ha-shahar » (bénédictions matinales), « psouke de-zimra » (versets psalmiques), « chêma » et bénédictions (l’essentiel de la foi d’Israël), « âmida », lecture de la Torah et de la Haftara (avec la « paracha » ou péricope, de chaque semaine), « dracha », bénédictions collectives, office de « moussaf » (prière complémentaire du samedi matin), et en final le beau chant de louange « ein ke-lohéïnou » – « qui te ressemble ? ». Les uns et les autres se souhaitent ensuite un chaleureux « shabbat shalom ! » – shabbat de paix…

Les hôtes

À l’entrée dans la synagogue, un membre de la communauté remet aux invités non juifs le « sidour » (livre de prière) et leur indique la page à laquell l’office évolue. Pour mettre la compréhension et le suivi des prières, les livres sont tous rédigés en hébreu et en français. Certains passages sont marqués en phonétique (translittération de l’hébreu) afin de permettre aux non hébraïsants de participer au chant. Muni de son sidour, chacun s’installe où bon lui semble.