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À quelles conditions baptise-t-on ?

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Un choix éducatif –

Périodiquement, des personnes viennent demander le baptême de leur enfant sans se poser la question de leur responsabilité. Or, le baptême correspond à un choix éducatif. Il comporte l’engagement à élever l’enfant selon le saint Évangile et l’interprétation qui en est donnée par les apôtres et les disciples du Sauveur Jésus Christ. Celui-ci dit notamment : Baptisez au Nom du Père et du Fils et du saint Esprit et apprenez aux hommes à garder ce que Je vous ai prescrit ; et Moi, Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde (cf. Matthieu 28, 17-20).

Participer à a vie de l’Église

Pour pouvoir transmettre l’enseignement de Jésus Christ, il est indispensable de le connaître et d’en vivre. Aussi n’acceptons-nous pas de baptiser un petit enfant quand il n’y a pas une famille chrétienne pour assumer le choix de vie que cela représente. Le baptême est célébré pour la vie dans l’Église, pour la participation au sacerdoce du Christ, pour le témoignage commun du saint Évangile. Les évêques, les prêtres et les diacres sont là pour aider les familles à approfondir leur propre foi et leur communion avec l’Église de façon à ce que l’enfant vive dans le milieu divino humain fondé par Dieu quand il se fit homme.

On peut refuser de baptiser

De nombreux cas se présentent où les meilleures conditions ne sont pas réunies : famille désunie, absence de confession de la vraie foi, foyer interconfessionnel… De nos jours, on commence à entendre la demande de familles monoparentales, de couples de même sexe, et, très fréquemment de personnes vivant en concubinage, ou jouissant, dignement d’ailleurs, du PACS ou du mariage civil. Les conséquences de la PMA et de la GPA seront devant la porte de nos églises. Renoncera-t-on à répondre favorablement à la demande de baptême ? Il est bon de dire que le prêtre peut refuser de baptiser, selon sa conscience, notamment dans ces cas où, une fois baptisé, l’enfant, qui n’est jamais venu à l’église, n’y viendra probablement jamais après son baptême. S’il n’y a pas d’engagement parental possible, le prêtre peut s’abstenir de s’engager lui aussi.

Le rôle des parrains

La solution à ces difficultés est trouvée dans la responsabilité accordée aux parrains et marraines. Ceux-ci, à condition encore qu’ils confessent la foi orthodoxe et qu’ils soient mariés, « couronnés », selon la belle expression de l’Église, assumeront de leur mieux l’éducation religieuse de l’enfant. Ils le feront participer à la vie sacramentelle. Ils seront en quelque sorte les suppléants des parents. Étant proches de ceux-ci, ils les aideront avec amour et sauront même leur faire découvrir le bien fondé d’un engagement dans la foi et la vie du Christ. Vivre selon ce que Jésus Christ « a prescrit », c’est adopter, non seulement un style de vie chrétien, mais une vraie qualité divine et humaine d’existence. C’est ce mode de vie suivi par les chrétiens dans leur foyer et transmis aux enfants par le saint baptême qui apporte au monde contemporain la qualité humaine dont il a tellement besoin.

(a.p. M.-A.) – 11/07/2021

 

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