” Le Christ est ressuscité ! ”                  ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”       

Comment prier le saint Esprit ?

St Siméon le théologien

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La « troisième Personne » –

Souvent nous ne le prions pas. Nous parlons de lui à la troisième personne, comme d’un absent. Dans le meilleur des cas, nous demandons sa venue ou son aide au Père céleste qui est sa source, ou au Christ, le Fils de Dieu, qui en est le Donateur. On appelle épiclèse la prière adressée, non pas directement au saint Esprit, mais au Père ou au Fils. Elle est très fréquente dans la prière de l’Eglise : nous demandons au Père céleste d’envoyer son saint Esprit sur les dons consacrés par le Fils. Et les nombreuses demandes que nous faisons avec le refrain « Kyrie eleison », « Seigneur, miséricorde ! », sont des épiclèses, la demande de la grâce de l’Esprit sur les besoins que nous présentons au Père.

L’Esprit est Quelqu’un

Rappelons-nous que le saint Esprit est une Personne divine. De même que nous nous adressons à la Personne du Père et à celle du Fils, parlons au saint Esprit. Certaines prières de l’Église le font. Le meilleur exemple est « Roi consolateur », que nous prononçons à partir de la Pentecôte au début de tout office. L’Esprit est Quelqu’un. Il est un interlocuteur aussi grand que le Père et le Fils. Mais il est vrai qu’Il est surtout la Personne divine qui habite en nos cœurs, qui demeure « en nous ». Il est Celui par qui le Fils est invisiblement présent en nous, dans l’Église et dans le monde. Son action est principalement « subjective ». Et Il sanctifie et déifie ceux qui mettent leur foi dans le Fils. Il nous vivifié par ses énergies et sa grâce incréées. Il nous donne la foi en Jésus Christ et la fortifie.

L’Interlocuteur

Nous pouvons, pour ne pas oublier qu’Il est Seigneur, le prendre plus souvent comme interlocuteur. Lui-même en a l’initiative puisqu’Il parle fréquemment à notre cœur. Le prier, c’est lui répondre, par exemple en le glorifiant : « Gloire à toi, Esprit très saint et très bon, Seigneur, gloire à toi ! » Nous pouvons ainsi le glorifier pour lui-même. Mais nous pouvons également le glorifier pour autrui, comme nous le faisons avec Jésus Christ, le Fils, par exemple : « Gloire à toi pour ta servante N…, Esprit très saint et très bon, Seigneur, gloire à toi ! » Ou encore : « Gloire à toi pour ton monde, pour ta Création, pour ton Église et pour tous les hommes, Esprit très saint et très bon, gloire à toi ! »

Invoquons-le !

Nous pouvons le supplier, invoquer sa venue dans toutes les circonstances de notre vie : « Viens et demeure en nous ! », dit déjà la prière. Nous pouvons le demander au Fils : « Seigneur Jésus Christ, par ton saint Esprit, rends-nous capables de comprendre la parole de ton Évangile ! ». Nous le demandons au Père : « Père céleste, rends-nous dignes du don de ton saint Esprit ! » Mais invoquons-le personnellement : « Viens, Lumière sans crépuscule ! Viens, Espérance qui veut sauver tous ! », comme le fait saint Siméon le Nouveau Théologien. Notre vie personnelle et celle de notre communauté ecclésiale seront vivifiées si nous nous adressons au saint Esprit autant que nous nous adressons au Fils bien-aimé.

(a.p. Marc-Antoine)