« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Dieu écoute-t-Il nos prières si nous sommes en conflit ?

offrande

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Oui –

Le Christ Sauveur écoute toujours celui qui le supplie de lui pardonner le jugement, la colère, la dispute, la dureté du cœur. Notre Dieu est un dieu de paix et de miséricorde. La seule guerre qu’Il accepte est celle que nous menons contre le péché. Nous pouvons également nous adresser à la Mère de Dieu : elle nous conduit toujours au Christ, son fils et son dieu, dont elle connaît la volonté. Nous lui disons, par exemple, comme à celle qui accompagne notre prière au Seigneur : « très sainte Mère de Dieu, sauve-moi de la colère ! » ; et ensuite, nous adressant au Christ : « Seigneur Jésus Christ Fils de Dieu, par les prières de ta Mère très pure, purifie-moi de l’esprit de discorde ! » Le conflit n’est pas chrétien : le Seigneur nous écoute quand nous voulons y mettre un terme.

Non

Tant que nous sommes en guerre avec quelqu’un, il est insensé de penser être exaucé par Dieu pour quoi que ce soit d’autre que pour qu’Il mette un terme à la guerre. Lui-même nous le dit par deux fois : « quand tu vas présenter ton offrande à l’autel, si là tu te souviens que ton frère a quoi que ce soit contre toi, laisse ton offrande et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; viens alors présenter ton offrande » (Matt 5, 24) et : « quand vous êtes debout en prière, si vous avez quoi que ce soit contre quelqu’un, pardonnez, pour que votre Père qui est aux cieux vous pardonne également vos fautes » (Marc 11, 25).

L’offrande agréable à Dieu

La prière, qu’elle soit liturgique et sacramentelle ou solitaire, est toujours une offrande : nous offrons au Seigneur la louange ou bien nous lui présentons nos besoins, ceux de nos proches ou de notre peuple. En cas de conflit avec une ou plusieurs personnes, ou avec un peuple tout entier, il est clair que les prières et les offrandes que nous présentons à Dieu ont peu d’espoir d’être exaucées. Comment penser que le Père céleste envoie son Esprit saint à celui qui persiste dans la guerre au lieu de chercher les voies de la réconciliation ? Au plan national, ecclésial ou personnel, quoique nous nous pensions chrétiens, nous sommes quelquefois dans des contradictions qui expliquent que nous ne soyons pas exaucés. Le Seigneur n’agréera pas l’offrande d’un cœur belliqueux et Il ne répondra pas quand celui-ci le suppliera pour son peuple ou pour lui-même. 

Le repentir

Mais se réconcilier avec son frère au lieu de lui faire la guerre va avec la réconciliation avec le Père céleste, Source de notre amour fraternel pour tous. Le repentir est la voie de la paix en Dieu. Il consiste à détester de tout notre cœur ce qui peut nous avoir séparés ou nous séparer encore de sa bonté et entacher ainsi notre dignité de fils et de filles, acquise par la grâce du saint Baptême. La réconciliation avec autrui comme avec le Père ouvre la voie à la libre circulation de l’Esprit de communion entre nous tous. Elle nous rend la respiration naturelle par laquelle nous nous oxygénons, en quelque sorte, de l’haleine divine.

(a.p. Marc-Antoine)