« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

En temps pascal, faut-il se confesser ?

st Jean Chrysostome

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Préparation à la communion pascale –

La confession des péchés et leur absolution sont étroitement liées à la préparation de Pâques. Les catéchumènes se préparent à l’absolution qui leur sera conférée lors du saint Baptême. Les baptisés, pendant cette période, cherchent à acquérir la vision de leurs fautes, le repentir, en vue également du pardon. Dans la nuit de la Résurrection, tous communient au Corps très pur et au Sang très précieux du Sauveur. Au cours de l’année, la confession régulière a lieu principalement en fonction de la communion dominicale : chaque semaine reproduit en quelque sorte la Semaine sainte.

L’ascèse de la joie

Quand on chante et on affirme tant si souvent chaque jour « le Christ est ressuscité ! », il semble que le temps de la confession est passé ou n’est pas arrivé. La Pâque a eu lieu ; la Résurrection a eu lieu ; c’est le temps de la joie. Sauf exception incontournable – car on peut éprouver un véritable besoin de pardon – le mieux semble de s’exercer à demeurer dans la joie pascale. Ceci n’engage que nous ; des pères expérimentés nous contrediront peut-être. Mais l’ascèse de la joie nous paraît l’essentiel du temps pascal, cette belle cinquantaine qui prépare la Descente de l’Esprit. Cette ascèse est largement aussi difficile pour l’être humain que celle du repentir. Rares sont ceux et celles qui se montrent capables de garder allumé leur cierge pascal jusqu’à l’Ascension ! Disons sans cesse, de nos lèvres et de notre cœur : « Gloire à ta divine résurrection, Seigneur Jésus, gloire à toi ! »

Pentecôte et repentir

La grâce du repentir, et celle de prier à genoux, nous seront accordées aux vêpres de la Pentecôte. Pour l’heure, le temps du deuil est passé : « pourquoi chercher parmi les morts Celui qui vit? », demande l’ange. Repoussons, si possible, la confession jusqu’au temps de la Pentecôte et exerçons-nous plutôt à vivre continuellement avec un cœur victorieux du péché grâce à la victoire du Seigneur en personne. Ne rendons pas vaine sa Croix par une tristesse hors de saison.

La communion continuelle

Le temps pascal est le temps de la communion ininterrompue avec le Seigneur. Sauf si nous sommes retombés dans nos péchés anciens, communions aussi souvent que possible ; rappelons-nous l’homélie pascale de saint Jean Chrysostome, et sachons que nous avons reçu le pardon du Ressuscité. Écoutons les paroles liturgiques et la parole même de Dieu: pourquoi pleurer ? Pourquoi chercher parmi les morts le Vivant ? Pourquoi êtes-vous tristes ? « Ressuscité du tombeau comme Il l’avait prédit, Jésus nous donne l’éternelle vie et la grâce du Salut ! » Faisons note provision de joie, d’amour et de lumière, car les temps qui viennent, initiés par la Descente de l’Esprit, sont des temps de repentir. Jusqu’à la prochaine Pâque, l’acquisition de cette grâce sera l’objet essentiel de notre quête, parce que le repentir met la mort à mort.

(a.p. Marc-Antoine)