« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La foi qui fait vivre

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L’immortalité personnelle –

« La foi au Christ unit l’homme au Seigneur éternel qui, selon la mesure de la foi de l’homme, emplit son âme de la vie éternelle, et celui-ci se ressent alors et il se comprend comme éternel. Et cela d’autant plus que l’homme vit davantage selon cette foi qui sanctifie graduellement son âme, son cœur, sa conscience et tout son être, par les saintes énergies de la charité. En proportion de sa foi, l’homme augmente la sanctification de sa nature, et à mesure que l’homme devient plus saint, il acquiert une connaissance de plus en plus forte, une conscience de plus en plus vivante de son immortalité personnelle. Il acquiert la reconnaissance de son immortalité propre et de celle de tous. Réellement, la véritable vie de l’homme commence par la foi au Christ, une foi qui remet au Seigneur toute son âme, tout son cœur, tout son intellect, toute sa force, – et Celui-ci sanctifie, transfigure et divinise tout cela graduellement. C’est par cette sanctification, par cette transfiguration, par cette divinisation, que le Seigneur déverse en l’homme ces énergies divines de la grâce qui lui donnent la connaissance toute puissante et la reconnaissance de son immortalité et de son éternité personnelles. En vérité : notre vie est vie pour autant qu’elle est en Christ. De combien est-elle en Christ ? Cela est manifesté par la sainteté. Plus sainte est la vie, plus elle est éternelle et immortelle.

La mort

C’est le contraire qui arrive avec la mort. Qu’est-ce que la mort ? La mort est la ‘consommation’ du péché (Jacques 1, 15). La ‘consommation’ du péché est la séparation de Dieu, dans lequel seul se trouvent et la vie et la source de la vie. C’est cela la vérité évangélique, divine : la sainteté est vie, l’état de péché est mort ; la piété vie, l’impiété mort ; la foi est vie, l’incroyance mort ; Dieu est vie, le diable est mort. La mort est séparation de Dieu, la vie est retour à Dieu, et vie en Dieu. La foi est exactement ceci : une âme renaissant de la mort à la vie, la résurrection de l’âme d’entre les morts : ‘Il était mort, et le voici revenu à la vie’ (Luc 15, 24). Cette résurrection de l’âme d’entre les morts, l’homme l’a vécue pour la première fois avec le Dieu-Homme, le Christ ; et il la vit continuellement dans la sainte Église, parce que le Dieu-Homme se trouve continuellement en elle, se livrant à tous les croyants par les saintes vertus et par les saints mystères. Et là où Lui se tient, il n’est plus de mort, et l’homme est passé de la mort à la vie, il vit déjà la vie éternelle. Avec la Résurrection du Christ, ‘nous célébrons la mort de la mort, le commencement de la vie nouvelle et sans fin’.

La vraie vie

La vraie vie sur terre commence précisément par la Résurrection du Sauveur, car Il est la vie qui ne se termine pas avec la mort. Sans la résurrection du Christ, la vie humaine n’est pas autre chose qu’une agonie passive qui aboutit inévitablement à la mort. Mais la vraie vie est celle-là qui ne se termine pas par la mort. Et une telle vie n’est possible sur terre que par la Résurrection du Dieu-Homme, le Christ. La vie n’est une vraie vie qu’en Dieu, car c’est là une vie sainte, et pour cette raison une vie immortelle »

(Père Justin Popovitch – saint Justin de Tchélié, L’Homme et le Dieu-Homme, « L’Age d’Homme », Lausanne, 1989, p. 90)

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