« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La parabole des vignerons assassins (Matt. 21, 33-44) : comment l’interpréter ?

vendanges

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L’homme responsable

Le Maître est le Seigneur, la Vigne la Création, les vignerons les humains.

Le Seigneur leur confie ses dons (la Tradition, la grâce, le monde) pour les « cultiver et garder »  (Gen. 2, 15).

Dieu donne ; à l’homme de « rendre à Dieu ce qui est à Dieu » (Matt. 22, 21), et d’offrir le produit de ses pensées, de ses paroles et de ses actes : responsabilité devant Dieu – le sens de la vie.

L’action de grâce

Apporter à Dieu, non ses dons, mais leur surcroît, rétribue le Maître de la Vigne, par la prière, par l’action (amour du prochain, de la Création, créativité). Le Maître envoie des serviteurs « toucher le produit de sa vigne », le salaire qui lui revient : une réponse enrichie de nos labeurs, le sacrifice de louange de toute notre vie, culminant dans l’eucharistie.

Le sens de la parabole

Le péché fondamental est l’ingratitude : ne pas remercier, retenir pour soi-même le fruit de son travail, s’en attribuer le succès – détournement, vol, faute grave dans la gestion des biens de Dieu. Le vaniteux (vaine gloire) oublie que, le Seigneur étant la source et le donateur de la grâce, c’est lui qui a bien fait, mais le Seigneur lui a donné la grâce d’accomplir sa volonté !

Le meurtre spirituel

Le Père de miséricorde envoie continuellement ses messagers nous inviter à rendre grâces. L’ingratitude extermine aussitôt ces bonnes suggestions. Enfin, « Il envoie son Fils » : signes de l’Esprit ? Présence du Christ en personne dans notre vie ? L’ingrat les repousse, les éteint, leur ferme son cœur. Il s’approprie l’héritage, les bienfaits divins, de façon égoïste ; il s’arroge toute sagesse, toute vérité, dans l’Église, dans la Société. Le miracle même, on l’attribue à des compétences humaines ! Par le péché d’ingratitude, l’homme se déifie lui-même.

Un avertissement, deux promesses

L’orgueilleux et le vaniteux peuvent être privés des dons et de leur gestion, la grâce nous être retirée. Mais la Vigne sera confiée à d’autres, plus sages que les premiers ; l’Esprit appelle du non être à l’être, et rajeunit sa Tradition. Et, dans le rejet, Royaume gratuit transcende la dette des vignerons. « La pierre qu’avaient rejetée les bâtisseurs est devenue la tête d’angle…». Le mépris et le meurtre de Dieu lui-même le couronnent en Dieu d’amour. L’amour crucifié resplendit dans son humiliation (Is. 53, 7-8).