« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La place du chœur dans la célébration

quielques chantres du Choeur de Louveciennes

Partagez :

Selon Maxime Kovalevsky, jusqu’au VIIème siècle, en Occident, et même jusqu’au XIVème siècle,  en Orient, l’assemblée liturgique est composée de l’évêque, des prêtres, des diacres et du peuple, lequel assume toutes les réponses, et tous les chants, surtout des parties invariables. Un chantre a souvent lu les versets psalmiques. Progressivement, des personnes spécialement formées (« schola lectorum », « schola cantorum ») ont commencé à assumer les parties variables (tropaires, kondakia, hymnes de certaines fêtes, que le peuple ne pouvait pas connaître par cœur). Ce groupe de spécialistes est devenu indispensable et a pris de plus en plus de place, jusqu’à confisquer les parties que le peuple pouvait assumer. Avec le développement du chant polyphonique, le peuple est devenu silencieux, les textes étant généralement inintelligibles, soit parce qu’ils étaient dans une langue qu’on ne comprenait plus, soit parce que la musique recouvrait la parole : au lieu que la musique soit au service de la parole, celle-ci est devenue prétexte à musique…

« Le chœur reviendra-t-il à ses rôles jamais officiellement définis, mais que l’on a pu découvrir à travers les témoignages historiques ?

  • Être la partie consciente du peuple royal qu’il entraîne à participer au dialogue avec les célébrants, au chant des acclamations et des hymnes qui doivent être exécutés par l’assemblée.
  • Exécuter les chants variables que l’assemblée ne peut retenir par cœur ou ne peut exécuter en raison de leur difficulté.
  • Chanter les textes qui accompagnent les actions sacramentelles (tels, par exemple, la grande Entrée dans l’Église orientale, et l’Introït dans l’Église occidentale) ou ceux qui, par leur nature, sont destinés à être écoutés.

Un tel chœur devrait être formé des seuls membres de la paroisse ou du diocèse, et être instruit et dirigé par un musicien aimant et connaissant aussi parfaitement que possible le chant liturgique, cet art particulier, délicat et mystérieux. Il devrait être organisé de manière à éviter les abus reprochés par les textes canoniques aux choristes de tous les temps, en particulier l’attitude d’ ‘artiste’ extérieur à l’action liturgique »

(Retrouver les source oubliée, p.158)